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Possession d’armes à feu : Les frères Bhoyroo et leur père acquittés

1 juin 2011, 00:00

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Possession d’armes à feu : Les frères Bhoyroo et leur père acquittés

Les frères Bhoyroo et leur père José ont été acquittés le mardi 31 mai en Cour intermédiaire. Ils étaient poursuivis pour possession illégale d’armes à feu et de munitions.

Soulagement pour les frères Diop Kondo et Yannick Dingaan Bhoyroo, leur père, Louis José Bhoyroo et leurs présumés complices Mohammad Jiawed Ruhomatally, Pierre Percy Bernard Tuyau, Kervin Steven Curoopen, Louis Marcelin Stellio Humbert et Louis Hansley Kenny Beehary.

Ils ont tous été disculpés en Cour intermédiaire, le mardi 31 mai, de l’accusation de « possession of Firearm without license » qui était retenue contre eux.

Dans son verdict, le magistrat Azam Neerooa a souligné que la Poursuite n’a pas pu prouver que les armes appartenaient aux suspects. Les prévenus étaient défendus par les avocats Rama Valayden, Navin Ramchurn, Ashwin Kandhai, Nushimi Balgobin et Yanilla Moonshiram.

Les faits remontent au 2 octobre 2006, lorsqu’un raid effectué dans la ferme de José Bhoyroo, à La Chaumière, a permis aux limiers de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) de découvrir plusieurs armes à feu et des munitions dissimulées sous terre. Interrogé par la police, le propriétaire des lieux avait déclaré qu’il ne savait rien de la provenance de ces armes. Selon la police, Diop Bhoyroo avait avoué que ces armes lui appartenaient et que son père n’avait rien à faire avec cette affaire.

Hormis Louis José Bhoyroo, les sept autres accusés répondent aussi d’une accusation provisoire de séquestration sur la personne de Christophe Antoinette, un chauffeur de taxi, qui a également été cité à témoigner dans l’affaire de possession d’armes à feu.

Toutefois, le juge Neerooa a remis en doute la fiabilité de ce témoin. « M. Antoinette a prouvé qu’il était très intelligent. Néanmoins, cela ne signifie pas qu’il a aussi été un témoin honnête et fiable, lors de son contre-interrogatoire », a-t-il indiqué dans son jugement.