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Pollution sonore : Une dizaine de discothèques sous la menace d’un « stop order »

1 février 2012, 00:00

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Pollution sonore : Une dizaine de discothèques sous la menace d’un « stop order »

La police de l’Environnement est en possession d’une liste d’une dizaine de discothèques sous la menace d’un « stop order » pour pollution sonore. Une opération qui se prolongera toute l’année.

Les autorités mettent en garde les gérants de boîtes de nuit ne respectant pas les normes établies par le ministère de l’Environnement. La police a, à cet effet, compilé une liste d’environ dix établissements, à travers le pays, qui pourraient fermer leurs portes pour pollution sonore et ne possédant pas le Preliminary Environment Report (PER) leur permettant d’opérer en tant que boîtes de nuit.

Plusieurs discothèques, selon la police, opèrent sans permis depuis leur ouverture. C’est à la suite de nombreuses plaintes qui ont été formulées pas certains voisins que les autorités ont décidé d’aller de l’avant. Cela a été le cas pour le Shotz et le Teasers, deux clubs appartenant à Lise Coindreau et sa fille, qui ont été sommés de fermer leurs portes le week-end dernier.

Si cette nouvelle n’est pas du goût des clubbers, les autorités affirment, pour leur part, que rien ne sera laissé au hasard. Bien au contraire, cette opération « crack down » ayant débuté depuis plusieurs mois devrait durer toute l’année.

A noter que l’établissement de Lise Coindreau, le Shotz, a été sanctionné après que la femme d’affaires eut apparu dans le reportage très médiatisé de M6, « Enquête Exclusive ». Lors de cette émission, diffusée le lundi 23 janvier, les journalistes français ont assisté à une soirée animée par la Djette Oriska, venue de Paris, et décrite comme étant « la soirée de l’année ».

Outre les scènes de liesse à l’intérieur de la boîte de nuit, ceux ayant vu le reportage ne sont également pas à côté du moment où des « bouncers » ont employé la manière forte pour repousser certains à coups de poings ou à coups de pieds hors de l’établissement. Apparaît alors un jeune fêtard qui explique que c’est un peu l’ambiance qui règne lors des « gros évènements ».

La police, elle, soutient que le « stop order » émis contre le Shotz et le Teasers n’a rien à voir avec l’émission de M6. S’il s’avère que les deux clubs ont été verbalisés quatre jours après l’émission, c’est qu’il s’agirait d’une pure coïncidence.