Publicité

Pollution alléguée : Right to Live porte plainte à la police de l’Environnement contre les IPP

12 février 2013, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Pollution alléguée : Right to Live porte plainte à la police de l’Environnement contre les IPP

<STRONG>Les écologistes au sein de l’association «Right To Live» ont logé une plainte à la police de l’Environnement dénonçant la pollution faite par les Independent Power Producers (IPP) dans les rivières et les champs de cannes.<BR></STRONG><BR>«<EM>Nous demandons à ces hommes publics d’assumer la responsabilité de leurs propos</EM> !», lâche Rajen Valayden, porte-parole de «<EM>Right to Live</EM>». Il a rencontré la presse ce lundi 11 février 2013 à l’hôtel St-Georges.<BR><BR>La plainte des écologistes fait suite à la déclaration du président du Parti Travailliste, Patrick Assirvaden et du président du Front Commun Hindou, Somduth Dulthumun. Le premier cité a allégué, lors du point de presse du Parti Travailliste de samedi dernier, que la Centrale Thermique du Sud répandait les cendres émanant de son unité de production dans les champs de cannes de la propriété sucrière. Somduth Dulthumun était également allé dans le même sens dans son dernier point de presse en évitant, toutefois, de préciser le nom du producteur d’électricité.<BR><BR>Les écologistes affirment, pour leur part, qu’ils avaient eu des informations concernant un cas dans le Nord où les cendres s’étaient répandues sur les berges d’une rivière. «<EM>Nous avons la confirmation que cette pratique polluante a également eu lieu dans les champs de cannes du Sud. Mais le plus grave c’est que ces cendres sont manipulées par les planteurs et nous demandons à ces derniers de faire des examens médicaux de toute urgence»,</EM> souligne Rajen Valayden. Il ajoute que si la police détermine que les produits de la canne à sucre sont également infectés par ces cendres polluantes, l’affaire aura une portée économique puisque Maurice détient des contrats pour la vente de son sucre sur le marché européen.<BR><BR>La prochaine étape pour les écologistes consiste à faire une déposition devant le National Energy Commission à ce sujet. Rajen Valayden demande également une nouvelle estimation des besoins énergétiques de Maurice. <EM>«Lors du dernier exercice, le projet de nouvelle ville à Highlands, Jin Fei et Neotown ont été pris en considération. Mais ces projets n’ont pas encore abouti. Nous voulons connaître les vrais besoins du pays</EM>», poursuit le porte-parole de «<EM>Right To Live».<BR><BR></EM>En ce qui concerne CT Power, l’association a sollicité une rencontre avec sir Anerood Jugnauth et Alan Ganoo, leader de l’opposition. Jeff Lingaya, ancien gréviste de la faim déplore la portée «communale adoptée par certaines» lors des débats autour de la centrale à charbon CT Power.<BR><BR><EM>«Les écologistes ne s’en prennent pas uniquement à CT Power mais aussi aux autres IPP. Nous n’avons aucune prétention communale et nous avons demandé d’avoir tous les contrats IPP. D’ailleurs, ce n’est pas le rôle des citoyens de faire cela mais celui de l’opposition et du gouvernement</EM>», affirme Jeff Lingaya.<BR><BR>Par ailleurs, le porte-parole de l’association soutient également qu’une demande formelle a été faite par les écologistes à toutes les banques pour un refus de financement des projets fossiles.<BR>