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PNQ sur la ferme photovoltaïque des Seetaram: des zones d’ombre mises en lumière

4 juin 2013, 14:19

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PNQ sur la ferme photovoltaïque des Seetaram: des zones d’ombre mises en lumière

Le leader de l’opposition n’a pas manqué de relever plusieurs zones d’ombre entourant l’octroi d’un contrat à la famille Seetaram pour une ferme photovoltaïque. Le ministre Beebeejaun a expliqué les conditions ayant mené à l’accord avec le CEB, mais, en ce faisant, plusieurs flous sont apparus…

 

Lors de la «Private Notice Question» (PNQ) au Parlement ce mardi 4 juin, Alan Ganoo attaque d’emblée : le ministre des Services publics, Rashid Beebeejaun n’était-il pas en présence d’une offre moins élevée dans le cas d’une ferme photovoltaïque ? Et la réponse du ministre reste évasive : nous ne pouvions pas savoir si cette offre était sérieuse, explique-t-il en substance. Il n’en faut pas plus pour que le leader de l’opposition s’acharne. Sans enquête aucune, le ministère choisit donc d’accorder le permis à la famille Seetaram pour une ferme photovoltaïque à Bambous, relève-t-il. C’était le 21 mai, soit quelques jours après avoir reçu cette offre la moins chère, ajoute-t-il encore…

 

Alan Ganoo évoque également des allégations d’escroquerie faites à l’encontre de la firme Sarako dirigée par la famille Seetaram, qui a obtenu ce contrat de ferme. Ces allégations ont été proférées par nul autre que l’ancien partenaire chinois de Sarako, Yamei Energy Group, souligne le leader de l’opposition.

 

En fait, le 17 février 2013, ce partenaire chinois s’est retiré du projet. Il a expliqué qu’il considérait l’offre du Central Electricity Board (CEB) pas viable, soit l’électricité à Rs 6,49/kWh alors que le tarif initial était de Rs 7,50/kWh. Trois mois plus tard, le président de Yamei Energy Group, connu comme Yin, a dénoncé Sarako, alléguant que l’entreprise lui a volé ses plans dans le cadre de ce projet.

 

Sarako s’est cependant expliqué au CEB en soutenant que la firme chinoise n’a jamais été son partenaire officiel et que la contribution de Yin se limitait à des conseils d’ordre technique et à la vente de panneaux solaires. Sarako va même jusqu’à affirmer que Yin n’est pas le président de Yamei Energy Group. L’entreprise donne aussi la garantie par le biais d’une hold harmless letter au CEB que tout changement dans l’actionnariat se fera aux dépens de Sarako. Et cela aura suffi pour que le ministère des Services publics signe l’Energy Supply and Purchase Agreement le 21 mai 2013…