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Placement des jeunes en entreprise : le programme s’améliore et le cachet augmente

29 janvier 2013, 00:00

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Placement des jeunes en entreprise : le programme s’améliore et le cachet augmente

Xavier-Luc Duval présente une version améliorée du programme de placement des jeunes 16 et 30 ans en entreprise. Le cachet augmente et une cellule spéciale a été créée, sous la houlette de Roland Dubois et Raj Makoond, pour faciliter son application.

Le nouveau programme a été présenté à la presse, ce mardi 29 janvier 2013, par le ministre des Finances, Xavier-Luc Duval. Lancé sur une base pilote en décembre 2012, le Youth Employment Programme (YEP) accueillera beaucoup plus de chômeurs grâce à un nouveau système d’enregistrement. Le cachet alloué à ce projet est de Rs 330 millions.

A présent, nul besoin pour un jeune de passer par de lourdes procédures pour aspirer à un stage en entreprise. Le ministère des Finances a mis en place une cellule spéciale, le «Skills Working Group», qui sera présidée par Roland Dubois et Raj Makoond du Joint Economic Council. L’objectif de cette cellule est d’assurer que les formations soient offertes de manière «structurée» par les entreprises du secteur privé et que les procédures soient accélérées à l’enregistrement des intéressés et au décaissement des fonds dédiés à la subvention de ces cours par l’Etat aux entreprises.

«Nous mettons à contribution le Mauritius Institute for Training and Development en ce qu’il s’agit de la formation. Ensuite, nous offrons la possibilité aux employeurs de choisir la formation qui conviendrait le mieux à leur besoin, pourvu que celle-ci soit reconnue par la Mauritius Qualification Authority», affirme Xavier-Luc Duval.

La contribution de l’Etat aux salaires des jeunes non-détenteurs d’un diplôme passe de Rs 3 000 à Rs 4 000 par mois. L’allocation destinée aux détenteurs de diplômes universitaires passe, elle, de Rs 6 000 à Rs 7 500 mensuellement. La durée de ce déboursement de l’Etat sera étendue à une période d’une année alors qu’elle était de six mois auparavant. De plus, le gouvernement participera également au coût de formation de chaque jeune durant la période d’apprentissage d’un métier.

Concernant les critères, le ministère des Finances rajoute une clause obligeant l’employeur à prolonger à ses frais le contrat de 50 % du nombre de stagiaires pour une période additionnelle d’une année après la formation.

«Ceci pour empêcher l’abus de la part des employeurs», souligne le ministre des Finances.