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Photovoltaïque: l’île-aux-Aigrettes produit sa propre électricité

27 mars 2014, 20:02

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Photovoltaïque: l’île-aux-Aigrettes produit sa propre électricité

Ikube F150. C’est le nom du nouveau système photovoltaïque dont dispose l’île-aux-Aigrettes. Cet appareil valant Rs 300 000 a été officiellement mis en route ce jeudi 27 mars. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de responsabilité sociale de SETL-meeco, qui a contribué à l’installation des panneaux photovoltaïques et en assurera l’entretien.

 

Ceux-ci, d’une capacité de production d’électricité de 3 kW, visent à assurer un minimum de confort aux employés et volontaires qui résident à l’île-aux-Aigrettes à tour de rôle. Il permettra également de faire avancer les recherches. «L’Ikube F150, qui est autonome et mobile, convient à cet environnement, il est compact et silencieux. Il fonctionne même quand il n’y a pas de soleil car il contient des batteries», explique Philippe Genoud, Chief Operating Officer de SETL-meeco. «Nous avons rajouté le double des panneaux afin d’optimiser le rendement», poursuit-il.

 

Philippe Genoud (à dr.) remettant la clé pour accéder au nouveau générateur photovoltaîque à la responsable de la station de l'île-aux-Aigrettes.

 

Jean Hugues Gardenne, Fundraising Manager de la Mauritian Wildlife Foundation, souligne, quant à lui, que l’Ikube F150 permettra d’opérer tous les équipements de la station de l’île-aux-Aigrettes, ce que l’ancien système ne pouvait plus faire. «La station qui se trouve dans la réserve naturelle avait son propre système d’énergie photovoltaïque depuis 1995. Toutefois celui-ci a fait son temps et ne répond plus à nos besoins», déclare-t-il. Et d’ajouter que «le nouveau système est assez puissant pour nous permettre d’utiliser des appareils et luminaires conventionnels, qui coûtent bien moins cher».

 

L’île-aux-Aigrettes, une réserve naturelle de 27 hectares préservée par la Mauritian Wildlife Foundation, abrite des plantes et des animaux endémiques en voie de disparition tels que le pigeon rose et le scinque de Telfair, entre autres.

 

D’autres projets similaires de SETL-meeco devraient voir le jour. «Nous avons d’autres projets sur d’autres îles. On a commencé, on ne va pas s’arrêter là», lance Philippe Genoud.