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Peu de chances que Tony Blair accède à la présidence de l’Union européenne

30 octobre 2009, 00:00

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La possibilité que l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair accède à la présidence de l’Union européenne s’amenuise chaque jour.

L''''ancien Premier ministre britannique Tony Blair a vu, hier jeudi 29 octobre,  ses chances d''accéder à la future présidence stable de l''Union européenne se réduire encore, en marge du conseil Européen à Bruxelles.

 Le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a porté le premier coup en annonçant que, tout compte fait, les socialistes européens préféraient le poste de haut représentant de l''Union pour les Affaires étrangères.
"Nous ne soutenons ni n''excluons personne à ce stade mais le Parti socialiste européen (PSE) a une détermination claire qui est d''obtenir le poste de haut représentant et vice-président de la Commission européenne", a-t-il dit.

Il a ajouté qu''il préférerait, à titre personnel, un président à l''engagement européen irréprochable et à même de défendre l''acquis communautaire.

Quelques heures plus tard, un proche de Nicolas Sarkozy affirmait que la France n''avait "pas de candidat", malgré l''estime portée par le président français à Tony Blair.

Pour faire bonne mesure, le même conseiller a estimé que le fait que la Grand-Bretagne n''appartenait ni à la zone euro ni à l''espace Schengen et bénéficiait de dérogations à de nombreux textes communautaires, n''était "pas forcément un atout dans la recherche du candidat idéal".

Des handicaps également mis en avant par José Luis Rodriguez Zapatero.

La désormais probable ratification du traité de Lisbonne par la République tchèque ouvre la voie à la nomination des deux principaux postes prévus par les nouvelles institutions de l''UE.

Si elle n''est pas encore officielle, la candidature de Tony Blair à la présidence stable de l''UE est soutenue par plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne.

Mais les plus petits pays de l''UE sont plus enclins à choisir Jean-Claude Juncker, le Premier ministre luxembourgeois, qui s''est déclaré cette semaine disponible pour le poste.

Un autre groupe de pays, comme l''Allemagne, la Suède et la Pologne, maintiennent l''ambiguïté sur leur soutien.

 

Reuters