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Parlement : Obeegadoo demande des détails sur le projet de seconde République de Ramgoolam

5 novembre 2010, 00:00

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Parlement : Obeegadoo demande des détails sur le projet de seconde République de Ramgoolam

La rentrée parlementaire prévue pour le mardi 9 novembre permettra de relancer le débat sur la seconde République, évoquée le mois dernier par le Premier ministre. Steve Obeegadoo a fait inscrire une question en six parties, adressée à Navin Ramgoolam cette prochaine séance parlementaire.

La réforme constitutionnelle s’invite donc à l’agenda du Prime Minister’s Question Time par l’entremise du secrétaire général du Mouvement militant mauricien (MMM). Le député mauve interrogera le chef du gouvernement sur ses intentions en ce qu’il s’agit de son projet déclaré de réforme constitutionnelle en vue d’une seconde République.

Steve Obeegadoo interpellera également Navin Ramgoolam sur la position du gouvernement à propos de la déclaration obligatoire de l’appartenance ethnique pour ceux souhaitant se porter candidat aux élections générales.

Après que son leader, Paul Bérenger, a exprimé ses regrets, samedi dernier, pour n’avoir pas enlevé cette obligation de notre système électoral, quand la possibilité lui avait été offerte en 1982, c’est l’ancien ministre de l’Education qui revient donc à la.

La première partie de la question du député du No 18 (Curepipe-Midlands) sera consacrée à l’introduction éventuelle d’une dose de proportionnelle dans notre système électoral. Steve Obeegadoo veut savoir si la majorité gouvernementale est en train de considérer cette possibilité dans sa réflexion sur la réforme électorale.

Autre thème qui sera abordé : l’introduction d’une charte de droits sociaux, économiques et écologiques du citoyen. Ces trois séries de droits font partie, avec les droits culturels, de ce qui peut être qualifié de nouvelle génération de droits humains promus par les Nations unies.

Cette question abordera, également, les thèmes de la liberté d’expression et d’association en tenant compte de la liberté de la presse, de la démocratisation des administrations régionales et de la mise en place d’un sénat.