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Pétition d’une association anglaise contre l''élevage et l''exportation de singes à Maurice

8 avril 2011, 00:00

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Pétition d’une association anglaise contre l''élevage et l''exportation de singes à Maurice

L''''exportation de singes de Maurice pour les besoins des laboratoires de recherches en Angleterre, entre autres, fait à nouveau l''objet d''une campagne de dénonciation dans ce pays, avec à la clé, une pétition que signe des personnalités britanniques, selon la British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV).

Cette pétition est destinée au Premier ministre anglais, David Cameron. Elle met en lumière ce qu''elle considère comme une faille dans la loi britannique. Depuis 1997, la loi anglaise interdit l''importation d''animaux capturés dans la nature. Or, la BUAV argue que pour contourner cette loi, Maurice n''exporte pas des singes capturés dans la nature, mais leurs descendants, élevés en captivité. La BUAV argue que la loi contient un "loophole et que cette faille doit être comblée.

La BUAV argue que l''exportation de singes de Maurice est un business florissant avec l''exportation de 10 000 animaux par an, rapportant 40,7 millions de dollars annuellement, soit plus de Rs 1,2 milliards par an aux fermes d''élevage mauriciennes.

Les autorités anglaises ont statué que la capture des singes cause un stress excessif et des souffrances aux animaux concernés, ajoute la BUAV. L''association de défense contre la vivisection argue que le macaque n''est pas un animal indigène de Maurice et qu''il est plutôt considéré comme une nuisance, d''où le fait que tout est bon pour l''éliminer.

La BUAV reconnaît, toutefois que, si ce n''était pas Maurice qui s''était lancée dans ce business, un autre pays l''aurait fait à l''image du Cambodge. Les « éleveurs » de singes mauriciens se plaignent eux d''une baisse des prix à cause de l''entrée en compétition des pays du sud-est asiatique, comme la Chine qui compense la qualité par le volume qu''ils peuvent exporter.

Cette donnée du marché explique la tentative d''une des compagnies mauriciennes de s''implanter à Puerto Rico, pour installer une ferme d’élevage d''un volume plus important.