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Observatoire de la démocratie : Le manque de coordination et de fonds retarde les enquêtes

18 juillet 2011, 00:00

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Observatoire de la démocratie : Le manque de coordination et de fonds retarde les enquêtes

L’instance de surveillance de la démocratie fait face à un manque de financement et de coordination entre les membres. Deux faiblesses qui ralentissent considérablement les opérations de l’observatoire.<BR><BR>Depuis peu, l’Observatoire de la démocratie roule au ralenti. Depuis le lancement de ses opérations en mai dernier, cette instance a enclenché plusieurs enquêtes, notamment celle sur le licenciement de la syndicaliste Rehana Ameer par la Mauritius Broadcasting Corporation, et le dossier MedPoint, la clinique appartenant au beau-frère du ministre des Finances et rachetée par l’Etat. Toutefois, jusqu’à présent, l’instance n’a pu publier qu’un unique rapport. C’est celui relatif au cas de Rehana Ameer.<BR><BR>L’étude des autres dossiers accuse un retard considérable en raison du manque de coordination entre les différents enquêteurs. Il faut aussi ajouter que les maigres ressources financières de l’Observatoire ne permettent pas d’accélérer les choses.<BR><BR>«<EM> Les opérations bloquent à deux niveaux. Premièrement, il est difficile de coordonner le travail de tous les enquêteurs et une fois qu’une enquête est achevée, nous faisons face à un manque de fonds pour la publication</EM> », explique Jack Bizlall, un des fondateurs de l’instance de surveillance de la démocratie. Il faut savoir que quelque Rs 5 500 ont été investies dans la publication du rapport sur le cas Rehana Ameer.<BR><BR>Cette somme peut paraître minime, mais selon Jack Bizlall, il est difficile de la réunir. « <EM>On ne peut pas forcer les membres à contribuer. Tout se fait sur une base volontaire </EM>» dit le syndicaliste. Il est à noter que l’Observatoire de la démocratie a refusé, depuis sa création, toute aide financière de l’Etat.<BR><BR>Jack Bizlall explique qu’il n’est pas facile de récupérer l’investissement. Plusieurs copies du rapport sont offertes gratuitement aux parlementaires et aux journalistes. Le reste est vendu à Rs 15 l’exemplaire.<BR><BR>En dépit de ces difficultés, soutient Jack Bizlall, le travail de l’observatoire ne s’arrêtera pas pour autant. « <EM>Nous allons essayer de poursuivre nos enquêtes comme nous l’avons toujours fait </EM>», déclare-t-il.<BR>