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Observatoire de la démocratie : le manque d’intérêt des membres ralentit le travail

30 janvier 2012, 00:00

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Observatoire de la démocratie : le manque d’intérêt des membres ralentit le travail

Les activités de l’Observatoire de la démocratie ont connu un ralentissement considérable. C’est le manque d’engagement de la part des membres du Front Anti-Répression (FAR) qui serait à l’origine de cette situation.

L’initiative d’instituer une instance de surveillance de la démocratie avait été proposée par le Front Anti-Répression (FAR) en novembre 2010. Le but principal était de contrer les abus dans les corps para-étatiques. Toutefois, après plus d’une année d’opération au ralenti, l’Observatoire de la démocratie semble ne plus intéresser ses membres. A présent, s’il y a bien quelqu’un pour qui le projet tient toujours, c’est Jack Bizlall. Celui qui en avait eu l’idée.

En effet, le seul rapport publié par cet organisme est celui concernant Rehana Ameer. La publication recommandait la réintégration de la syndicaliste qui avait été limogée de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC).

Depuis la rédaction de ce document, les réunions des enquêteurs se sont faites de plus en plus rares. D’ailleurs, un des membres de FAR affirme que Jack Bizlall aurait à, lui seul, rédigé un deuxième rapport durant l’année 2011. A ce jour, le document n’a pas encore été publié.


Jack Bizlall confirme qu’il a bien préparé un rapport. Toutefois, il refuse de faire des commentaires sur la contribution des autres membres du FAR au sein de l’instance de surveillance de la démocratie.

Deepak Benydin, également membre de cette plateforme syndicale, affirme ne pas être au courant des récentes consultations des collaborateurs. « Je sais que le FAR s’est engagé dans une série de manifestations en début d’année mais concernant l’observatoire lui-même c’est Jack Bizlall qui s’en occupe », déclare-t-il à lexpress.mu.

C’est le même constat du côté de Radhakrishna Sadien, un autre syndicaliste membre de la plateforme. Il confirme qu’il n’a pas été informé d’une rencontre de l’Observatoire de la démocratie.

Déjà, depuis juillet 2011, l’Observatoire de la démocratie a rencontré des difficultés financières et des problèmes de coordination entre les membres de cette instance. Jack Bizlall avait alors déclaré que qu’il manquait des fonds nécessaires à la publication des rapports.