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Nicolas Hulot: pro-MID, anti-CT Power

9 mars 2014, 21:34

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Nicolas Hulot: pro-MID, anti-CT Power

Ecologiste chevronné et envoyé spécial pour la protection de la planète auprès du président français François Hollande, Nicolas Hulot a évoqué les enjeux climatiques en marge du Salon Confluences, qui prend fin ce dimanche 9 mars. Sans surprise, il a expliqué qu’il est pour le concept Maurice Ile Durable (MID). C’est d’ailleurs lui qui a donné un coup de main pour lancer celui-ci. Ce, dès 2007, en dépêchant dans l’île un consultant pour une durée de six mois.

 

L’ancien bourlingueur estime, à la lumière de ses rencontres avec les ministres Arvin Boolell et Deva Virahswamy, que Maurice a un intérêt certain dans les énergies renouvelables. Il révèle également que nul ne l’a approché pour mieux encadrer le concept MID mais que, pour lui, «il y a suffisamment d’expertise ici». Les résultats du MID, lance-t-il, ne pourront être jaugés que dans un futur proche.

 

Energies renouvelables : faire le «saut technologique»

 

Sur la question de la nécessité d’une centrale à charbon de CT Power à Pointe-aux-Caves, à Albion, l’écologiste reconnaît qu’il est difficile de «concilier» un tel projet avec le MID. Il dit ainsi souhaiter que les autorités mauriciennes «regardent à deux fois» avant d’aller de l’avant avec cette centrale.

 

Ménageant la chèvre et le chou, Nicolas Hulot dit comprendre que les responsables politiques de l’île veulent garantir une source énergétique facile en ayant recours au charbon. Mais, pour lui, il faut tabler sur l’énergie renouvelable. «C’est l’énergie de demain, le charbon étant celle d’hier», a-t-il insisté. 

 

Évoquant ses voyages à travers le monde ainsi que ses visites dans différents centres de recherches, il prédit un «saut technologique» lié aux énergies renouvelables. Et que Maurice aura tout à gagner en investissant dans ce créneau, celui-ci étant économiquement et écologiquement viable.

 

Visite à la COI

 

Avec la COI, Nicolas Hulot a, entre autres, évoqué la conférence mondiale sur le climat en 2015. Il a d’ailleurs dit soutenir la mobilisation de la jeunesse, en particulier des îles, pour porter le message de l’urgence écologique, «l’appel de Tuvalu», auquel il invite les îles de l’océan Indien à se joindre.