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Neotown : Dulthumun rejoint les propos de Ramgoolam et s’en prend à Bérenger

13 avril 2011, 00:00

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Neotown : Dulthumun rejoint les propos de Ramgoolam et s’en prend à Bérenger

Le chef du mouvement socioreligieux, Mauritius Sanatan Dharma Temples Federation (MSDTF),  s’attaque bec et ongles au leader de l’opposition, Paul Bérenger. Il l’accuse de toujours s’en prendre aux investisseurs étrangers d’origine asiatique, tout comme l’a allégué le Premier ministre, Navin Ramgoolam.

Somduth Dulthumun tente encore une fois de voler à la rescousse du gouvernement. A sa manière et comme pour imiter le Premier ministre, Navin Ramgooolam. Le président de la Mauritius Sanatan Dharma Temples Federation (MSDTF), s’est violemment pris au leader de l’opposition, Paul Bérenger, lors d’une conférence de presse dans la capitale ce mercredi 13 avril. Surtout quant à ses interrogations sur les détails derrière l’allocation de plusieurs hectares de terrain par l’Etat à un groupe indien dans la région des Salines, à Port-Louis.

Dans un discours frisant le racisme, le chef de ce mouvement socioreligieux fait ressortir, de son point de vue, qu’il y a toujours des critiques qui sont émises par le leader du Mouvement militant mauricien (MMM) quand un projet est mis en orbite par des investisseurs étranger d’origine asiatique. Pêle-mêle, il énumère le projet d’une centrale électrique de CT Power à Albion, la ville-satellite Neotown à Les Salines et la zone de coopération économique de Jin-Fei, à Riche-Terre.

Cependant, Somduth Dulthumun s’emmêle les pinceaux, la question sur le bien fondé du projet CT Power avait été soulevée par Paul Bérenger mais c’est le gouvernement qui a fini par trancher dans le vif. Il n’a pas donné son feu vert au projet, estimant qu’il n’en valait pas la peine eu égard des soucis environnementaux qu’il allait causer.

D’un autre côté, le président de la MSDTF semble avoir glissé le projet Jin-Fei dans son discours comme pour diluer ses propos. N’arrivant pas à se rappeler du nom de cette zone de coopération économique, il l’a, à plusieurs reprises, rebaptisée Jing Feng. 

Somduth Dulthumun soutient également que les mauves, du temps qu’ils étaient au pouvoir, ont tergiversé à accorder un permis d’opération à Indian Oil sur le territoire mauricien. Il critique également Paul Bérenger pour avoir questionné le contrat passé par le gouvernement à Mangalore pour l’approvisionnement de l’île en produits pétroliers.

De l’avis du président de la MSDTF, le chef de l’opposition est manipulé par certaines « familles » ayant des intérêts économiques dans l’île. Clairement, il s’en prend à une composante de la population mauricienne et il ne s’en cache pas. Ses propos étant portés sur l’épiderme des investisseurs étrangers.

Entre autres élucubrations, Somduth Dulthumun s’indigne des craintes émises par les Agaléens quant à la présence de deux ingénieurs indiens dans l’archipel. Interrogé par lexpress.mu sur l’autre scandale évoqué par Paul Bérenger ces temps-ci, à savoir l’achat de la clinique MedPoint par l’Etat, il a tenté une sortie honorable en expliquant qu’il ne peut commenter cette affaire, la Commission anti-corruption ayant ouvert une enquête.