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Navin Ramgoolam: «Deux experts réviseront le dossier des planteurs de Riche-Terre»

17 mars 2010, 00:00

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Le Premier ministre a annoncé que Jayraj Ramkissoon et Alain Noel, deux experts du Food and Agricultural Research Council (FARC), ont été nommés pour revoir les dossiers des ex-planteurs de Riche-Terre au cas où il y aurait une erreur. Entre-temps, la grève de la faim se poursuit à Triolet. (Photo Navin Ramgoolam et le ministre Faugoo).

Lors d’une cérémonie de remise de prix, ce mercredi 17 mars à Triolet, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a annoncé la nomination de Jayraj Ramkissoon et Alain Noel, deux experts de la FARC pour se pencher sur le dossier des planteurs de Riche-Terre. Ces derniers sont au 27e jour de leur grève de la faim.

Entre temps, la grève de la faim entamée par 14 ex-planteurs de Riche-Terre se poursuit. «Nous continuerons la grève aussi longtemps  qu’on ne nous aura pas expliqué l’objectif de l’enquête de ce deux experts nommés par le Premier ministre. Nous voulons que tout soit officiel», explique Salim Muthy, porte-parole des grévistes de la faim.

Les deux experts auront pour mission de vérifier si les planteurs ont cultivé leurs terrains avant la réappropriation par l’Etat. « Si, parmi les grévistes, il  y a des gens qui se sont occupés de leurs terrains, alors nous pouvons revoir leurs dossiers», a déclaré Navin Ramgoolam.

«Il y a des gens qui croient qu’ils peuvent faire chanter le gouvernement. Chaque personne qui trouverait quelque chose de mauvais devrait dans ce cas faire une grève de la faim. Sir Anerood Jugnauth avait raison quand il disait que c’est à l’approche des élections que les tanrecs sortent de leurs trous», a déclaré Navin Ramgoolam. Selon le Premier ministre, ces «profiteurs» sont comme des «charognards, des vautours politiques», à l’affût de la moindre opportunité.

Navin Ramgoolam déclare avec fermeté qu’il ne cèdera pas au chantage de ces «vautours politiques». Il confie que son gouvernement a un cœur, mais qu’il ne lâchera pas prise. «Le gouvernement ne négociera pas avec des représentants autoproclamés. Nous sommes dans une démocratie. Les gens ont le droit de faire une grève, mais il ne faut pas qu’ils se laissent manipuler par ces vautours politiques», précise le Premier ministre.