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Navin Ramgoolam : « SAJ n’a pas le courage de se rendre à la police»
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Navin Ramgoolam : « SAJ n’a pas le courage de se rendre à la police»
Navin Ramgoolam a lancé une offensive médiatique contre Sir Anerood Jugnauth. Pour la troisième fois, cette semaine, le Premier ministre a ciblé durement son challenger lors de ses rencontres improvisées avec la presse.
«Il n’a pas le courage de se rendre à la police ». Le Premier ministre et leader travailliste, Navin Ramgoolam faisait référence, samedi 23 mars, à Sir Anerood Jugnauth, le leader de l’Alliance Mouvement militant mauricien-Mouvement socialiste militant (MMM-MSM).
C’est la 3e fois en une semaine que le chef du gouvernement s’attaque, lors de ses rencontres impromptues avec la presse, à celui qui est considéré comme son challenger politique. Et c’est systématiquement pour répliquer aux accusations de SAJ autour de l’achat d’une maison pour Rs 30 millions par l’activiste travailliste Nandanee Soornack.
Les travaillistes ont le sentiment que la «bombe » annoncée par SAJ sur l’affaire Nandanee n’a été qu’un pétard mouillé. Du coup, Navin Ramgoolam en profite pour dire que SAJ « a perdu toute sa crédibilité » après ces accusations.
« Quand vous êtes un avocat et pas besoin d’être un QC pour cela, vous vérifiez vos informations avant d’affirmer certaines choses. Il (NdlR SAJ), n’a fait que gober tout ce que quelqu’un lui a raconté. Il n’a aucune crédibilité. Il pense qu’il peut faire un retour… S’il fait ce genre d’erreur, on peut s’attendre à quoi… », a affirmé le Premier ministre, samedi, au sortir d’une cérémonie organisée par le Haut-commissariat du Pakistan, au Centre Culturel Islamique, à Port-Louis.
Depuis une semaine, Navin Ramgoolam n’arrête pas d’insister sur « l’erreur » du leader de l’Alliance MMM-MSM. Lundi, après l’inauguration de l’hôtel St Régis, au Morne, il avait menacé qu’il y aura « des conséquences et une réponse forte » aux accusations de SAJ. Deux jours plus tard, à Pailles, à l’issue de l’inauguration du showroom de Kia, répondant à une question de la presse, il devait affirmer que SAJ « ne constitue pas une menace » pour lui.
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