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Narain Chedumbrum perplexe face aux conditions de sa remise en liberté sous caution

19 octobre 2013, 10:18

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Narain Chedumbrum perplexe face aux conditions de sa remise en liberté sous caution

Le moniteur du MITD, Narain Chedumbrum, a été arrêté hier, vendredi 18 octobre. Il a par la suite recouvré la liberté sous plusieurs conditions dont celle de ne pas rencontrer des témoins dans cette affaire. «Mais si mon épouse me téléphone ou vient chez moi pour voir mon fils, que dois-je faire ?» s’interroge le principal concerné.

 
C’est après les allégations de son épouse, Preety Sham Chedumbrum, que Narain Chedumbrum a été arrêté, hier, vendredi 18 octobre. Il a été par la suite traduit en cour et libéré sous caution. Parmi les conditions rattachées à cette remise en liberté : l’interdiction de contacter quiconque joue un rôle dans cette affaire, dont son épouse. Ce qui le laisse perplexe.
 
Dans une déclaration à la presse peu après sa libération, il souligne que sa femme a obtenu la garde de leur fils de 8 ans car le couple est en instance de divorce. Mais, relève-t-il, son fils vit chez lui depuis deux mois. «Si mon épouse me téléphone ou vient chez moi pour voir ou passer prendre mon fils, que dois-je faire ?» s’interroge-t-il. 
 
Narain Chedumbrum répond en fait d’une accusation provisoire de complot en vue de pervertir le cours de la justice. Son épouse l’accuse de lui avoir demandé de revenir sur des affidavits qu’elle avait jurés en Cour suprême en décembre 2012. Elle y avait notamment soutenu que son mari entretenait une relation avec une élève du MITD âgée de 14 ans.
 
L’avocat du moniteur du MITD, Me Assad Peeroo, souligne de son côté qu’il est temps que les procédures prévues par la loi dans le cas d’allégations soient revues. «C’est trop facile d’arrêter quelqu’un et de le libérer sous caution par la suite», relève-t-il. L’homme de loi a affirmé que la réputation de son client est déjà suffisamment entachée après cette histoire, même s’il a été blanchi.