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Morosité : un parallèle établi entre la chute de la bourse et les problèmes du tourisme
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Morosité : un parallèle établi entre la chute de la bourse et les problèmes du tourisme
Les malheurs de l’industrie hôtelière et touristique de Maurice font jaser les sites d’informations en ligne et les sites spécialisés dans l’industrie du voyage.
Le site Argophilia évoque surtout les difficultés de l’industrie hôtelière et leur impact sur le marché boursier. C’est vrai que l’indice général de la Bourse de Port-Louis, le Semdex, est passé de 2 023 à 1 835 points en un an, ce qui représente une chute de 10 %. La baisse la plus notable en quinze mois.
Ce n’est pas énorme quand on sait que le marché officiel a déjà perdu bien davantage, soit près de 50 % en 2008, l’année suivant l’éclatement de la crise financière et économique mondiale.
N’empêche que la chute actuelle du marché boursier ne laisse pas indifférent. Pour les uns, c’est le moment propice de faire de bonnes affaires à l’achat. Le conseil généralement donné à tout investisseur boursier : « Buy low, sell high ». Mais l’aversion du risque est un autre facteur qui risque de les rendre frileux.
Mais les observateurs s’accordent à dire que c’est surtout l’hôtellerie qui entraîne le marché à la baisse, avec les incertitudes économiques qui planent sur les pays européens et l’absence de visibilité concernant leur capacité et leur volonté unifiée de s’en sortir et de se soutenir.
Or, l’Europe représente deux tiers de notre clientèle touristique, et près de 40 % des recettes de ce secteur, selon Argophilia. Le site doute d’une croissance de 3,1 % des arrivées touristiques, comme estimé par le gouvernement.
Les valeurs hôtelières sur le marché officiel de la Bourse ont enregistré des baisses de valeur de leurs actions de l’ordre de 2,6 % à 2,1 %.
Le Chief Executive du groupe hôtelier Hyatt a récemment déclaré que le marché européen demeure le principal souci de l’industrie hôtelière.
Selon le site Argophilia, le ministre des Finances, et ex-ministre du Tourisme, Xavier Duval, aurait conseillé à l’industrie hôtelière de revoir à la baisse leurs prévisions de croissance.
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