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MITD : Le syndicat des employés réclame une rencontre avec le ministre Vasant Bunwaree

1 juin 2011, 00:00

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MITD : Le syndicat des employés réclame une rencontre avec le ministre Vasant Bunwaree

Les dirigeants du Mauritius Institute of Training and Development (MITD) Employees Union voudraient faire part au ministre de l’Education des différents problèmes au sein de cette institution.

Les employés du MITD lancent un appel au ministre de l’Education. Ils affirment être victimes de discrimination depuis le regroupement des institutions du Industrial and Vocational Training Board (IVTB) sous la gestion du MITD, survenu en 2009.

« Les employés du MITD ne savent plus où ils se trouvent. Il n’y a pas eu de consultations avec les travailleurs avant que le MITD prenne l’IVTB sous sa charge. La gestion est différente et les employés se sentent perdus », soutient Hemandar Madhow, président du syndicat, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 1er juin, au centre social Marie-Reine-de-la-Paix, Port-Louis.

Les dirigeants du MITDEU affirment que la situation est mauvaise à cause d’une mauvaise gestion de toute l’institution qui regroupe 20 ex-IVTB ainsi que le Lycée polytechnique Sir-Guy-Forget de Flacq.

« Le président du conseil d’administration devrait s’atteler à établir le dialogue avec les employés. S’il n’arrive pas à assumer ses fonctions, qu’il prenne la porte de sortie. Il a été nommé par le Premier ministre et nous réclamons également l’intervention de Navin Ramgoolam dans cette affaire », affirme Amrit Beeharry-Panray, secrétaire de la MITDEU.

Outre le manque de consultation, les syndicalistes avancent aussi que les employés syndiqués font face à beaucoup de pressions de la part de la direction de l’institution.

« Tout ce que nous demandons, c’est qu’il y ait du respect pour les employés. Nous ne pouvons plus travailler dans des conditions pareilles. Il y a de la confusion et il faut bien que quelqu’un s’attelle à remettre de l’ordre dans cette institution. La direction ignore les syndicats, nous voulons rencontrer le ministre », lâche Hemandar Madhow.