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Mireille Martin: «Je n’ai jamais ordonné la fermeture du Foyer Namasté !»

8 mai 2013, 19:16

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Mireille Martin: «Je n’ai jamais ordonné la fermeture du Foyer Namasté !»

La ministre de l’Egalité des Genres et du développement de l’Enfant se prononce enfin sur la grève de la faim entamée depuis le 1er mai par 12 employés du Foyer Namasté. Contactée, Mireille Martin affirme qu’elle n’a jamais «ordonné la fermeture des centres».

 

Mireille Martin se défend d’avoir exigé la fermeture du Foyer Namasté. Elle dit, toutefois, avoir décidé d’enlever l’appellation de «Place of Safety», qu’alloue le ministère à des centres de refuge pour enfants en détresse à cause des allégations d’agressions sexuelles impliquant l’adjoint au directeur du foyer et un des adolescents placés au foyer.

 

«J’ai fait enlever les 23 enfants que le ministère avait placés dans ce centre parce qu’il était de mon devoir de le faire. Et je n’ai jamais refusé de dialoguer avec les employés. Pour moi, c’est M. Georges Ah-Yan qui induit les grévistes en erreur. Ils attendent peut-être mon intervention mais je ne peux rien faire !», explique Mireille Martin.

 

Selon la ministre, la suspension de l’appellation de «Place of Safety» n’empêche pas le centre de continuer à opérer avec les enfants qui y ont été placés par leurs parents ou avec les adultes en détresse.

 

Le Foyer Namasté pouvait, en effet, maintenir ses opérations, uniquement en possédant un Residential Care Homes Licence délivré par le ministère de la Sécurité Social. Or, il s’avère que Namasté n’en possède pas. Du coup, la décision de la ministre Martin a bel et bien causé la fermeture des quatre centres présents à travers le pays.

 

Au niveau des grévistes, qui en sont à leur 7ème jour de grève, il n’est toutefois, pas question d’abandonner le mouvement de protestation au Jardin de la Compagnie, tant que les quatre centres ne seront pas autorisés à opérer en tant que «Place of Safety».

 

«L’appellation a été suspendue jusqu’à la fin de l’enquête. Il me fallait prendre cette décision mais dans le cas des employés, je ne peux me prononcer puisqu’ils ne sont pas employés par le gouvernement mais par la direction de ces centres privés», poursuit la ministre.

 

De son côté, Georges Ah-Yan affirme que les grévistes et les employés comptent maintenir leur acte de protestation jusqu’à ce que la ministre revoie sa posture. Arrivés à leur 7ème jour de grève de la faim, huit personnes ont dû être transportées d’urgence à l’hôpital Dr A.G Jeetoo depuis le 1er mai. Elles ont, toutefois, refusé d’y être admises pour continuer leur grève.