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Migration circulaire : un premier départ de Mauriciens vers la France attendu en septembre

19 mai 2010, 00:00

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Migration circulaire : un premier départ de Mauriciens vers la France attendu en septembre

Echange de jeunes professionnels, pratique de métiers autorisés ou cartes « compétences et talents » offrant un contrat de travail de 3 ans en France. Un accord entre Maurice et la France se met en place.  L’ambassade de France prévoit le premier déplacement Mauriciens dans ce cadre au mois de septembre.

L’accord bilatéral sur la migration circulaire conclu entre Maurice et la France a été publié dans le Journal officiel de France, le 17 avril 2010. La procédure de ratification conclue en France par l’Assemblée nationale française est ainsi confirmée.

L’ambassade de France «fera une note verbale» aux ministères des Affaires étrangères françaises et mauricien «sous les quinze jours», a indiqué Jean Blattes, premier secrétaire à l’ambassade de France. Puis, une mission de l’Office français de l’intégration de l’immigration et de l’intégration effectuera une visite à Maurice. Selon Jean Blattes, suite à cette visite, le départ d’un premier groupe de Mauriciens vers la France, dans le cadre de la migration circulaire est attendu «au mois de septembre 2010».

Outre les conditions pour les étudiants, cet accord fait provision pour la migration circulaire temporaire de 850 Mauriciens par an, sous trois catégories bien spécifiques. Premièrement, à travers les «métiers autorisés». Ils comprennent 61 métiers. Chaque année, un visa long séjour temporaire d’une maximale de 15 mois avec la possibilité de prolongation pour une durée équivalente sera accordé à 500 Mauriciens.

Il est aussi question d’échanges de jeunes professionnels âgés entre 18 à 35 ans. Chaque année, sur la base de la réciprocité, une autorisation de travail de douze mois, susceptible d’être prolongée de six mois, sera allouée à 200 Mauriciens. Et, finalement, les cartes «compétences et talents visent 150 Mauriciens par an, susceptibles de participer, du fait de leurs compétences et de leurs talents, de façon significative et durable au développement économique ou au rayonnement, notamment intellectuel, scientifique, culturel, humanitaire ou sportif de la France et, indirectement, de Maurice. Ils bénéficieront alors d’un visa d’une durée de trois ans, renouvelable qu’une seule fois.