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Meurtre à Quatre-Bornes : Sanjeev Ramessur avoue avoir étranglé Veenoo Naiko

21 février 2012, 00:00

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Meurtre à Quatre-Bornes : Sanjeev Ramessur avoue avoir étranglé Veenoo Naiko

Le chauffeur de taxi a avoué avoir étranglé sa compagne à l’aide d’un tissu. Il a été reconduit en cellule policière à l’issue de sa comparution devant la Bail and Remand Court, le lundi 20 février

Recherché par la police, suite à la découverte du cadavre de sa compagne, Sanjeev Ramessur a été arrêté dans la nuit du dimanche 19 février. Ce chauffeur de taxi a avoué avoir tué Veenoo Naiko le vendredi 17 février. Le corps de cette femme de 35 ans a été retrouvé à son domicile, à la route Bassin, à Quatre-Bornes. Elle avait la tête immergée dans un récipient d’eau et un portait un morceau de tissu autour du cou. Le médecin-légiste a conclu que la victime avait été étranglée.

Sanjeev Ramessur a été présenté devant la magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing siégeant à la Bail and Remand Court, le lundi 20 février. Une accusation provisoire de meurtre a été logée contre lui. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, l’accusé a été reconduit en cellule policière.

Sanjeev Ramessur a avoué avoir utilisé un tissu pour étrangler sa compagne. L’enquête est menée par les limiers de la Western CID, sous la houlette de l’assistant surintendant de police (ASP) Daniel Monvoisin.

Le voisinage de la victime témoigne que les disputes sont très fréquentes entre la mère de famille et son compagnon. « Je n’aurais, toutefois jamais cru qu’un tel drame pourrait survenir comme ça. J’ai une pensée pour ses enfants qui se retrouvent dans une situation délicate », confie Ajay, qui réside dans la localité depuis une trentaine d’années.

Veenoo Naiko laisse, derrière elle, deux enfants de 10 et 13 ans. Les orphelins ont déjà perdu leur père au début du mois de septembre 2006. Sailesh Kumar Naiko avait été tué lors d’une altercation à la Cité Kennedy, Quatre-Bornes. « Cela ajoute à la souffrance des enfants. Le rôle de la famille, maintenant, est de faire en sorte de les encadrer. Cela va se faire petit à petit », souligne une proche de la victime.