L’homme avec lequel elle aurait été en contact sur le réseau social Facebook avant de disparaître se prénommerait Julio. La jeune mère et ses deux filles respectivement âgées de cinq ans et six mois sont portées disparues depuis le jeudi 29 août. A hier, vendredi 20 septembre, les recherches menées par la police étaient toujours sans succès.

C’est Amanda Burette, la mère de Joanneta Lafleur, 20 ans, qui aurait découvert l’existence d’un dénommé Julio qui était en contact sur Facebook avec sa fille avant que celle-ci ne disparaisse. La jeune femme et ses deux filles Alina, cinq ans, et Alisa, six mois, qui sont portées manquantes depuis le 29 août n’ont donné aucun signe de vie depuis. De plus, les profils de Joanneta Lafleur et Julio ont, eux, été supprimés du réseau social et le cellulaire de la jeune femme est éteint.

Le 25 août dernier, après une dispute avec son époux, Joanneta Lafleur aurait quitté le toit familial avec ses deux enfants pour se rendre chez sa mère à Grand-Baie. Toutefois, s’il était prévu qu’elle regagne sa maison, à Goodlands, le lundi suivant, ses proches ont été décontenancés d’apprendre que toutes les trois avaient disparu. Aux dires d’un proche, la dernière fois qu’il les aurait vues, elles s’en allaient à bord d’une voiture noire. Depuis, plus de signe de vie. C’est le 29 août qu’Amanda Burette a signalé leur disparition.

Quelques jours plus tard, en allumant son ordinateur, celle-ci affirme avoir découvert que sa fille avait un compte Facebook et que cette dernière avait eu des conversations avec un dénommé Julio. Décidant d’en parler à son gendre Alain Lafleur, ce dernier se serait alors souvenu qu’une fois, sa femme avait reçu un appel sur son téléphone portable d’un certain Julio. Or, affirme Alain Lafleur, son épouse aurait insisté qu’il avait vu le prénom «Julie» s’afficher et non «Julio». Selon les proches, il se pourrait que Joanneta Lafleur entretienne une liaison avec cet homme.

L’information aurait été immédiatement communiquée à la police. La Criminal Investigation Division (CID) du Nord et celle de l’Ouest se seraient alors penchées sur le profil Facebook de Julio, qui résiderait à Chebel. Or, en arrivant sur les lieux, les officiers n’ont pu trouver l’homme. Depuis cette descente, les profils de Joanneta Lafleur et de Julio ont été désactivés du réseau social. En attendant, la CID et la Crime Intelligence Unit déploient les grands moyens pour retrouver les disparues. Sans compter les recherches effectuées nuit et jour par les proches. Le père des deux fillettes dit, lui, vivre dans une angoisse permanente. Avec l’aide de ses proches, il sillonne l’île à la moindre bribe d’information. Et à chaque coup de téléphone, c’est une violente montée d’adrénaline qui surgit, relate Alain Lafleur.