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Médias. La MCB lance sa campagne 'Coupe du monde' dans The Source

5 août 2013, 15:50

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Médias. La MCB lance sa campagne 'Coupe du monde' dans The Source
Ils seront au cœur de l’événement. Ils vivront intensément chaque seconde de la Coupe du Monde pour ensuite nous la conter dans les colonnes de leurs publications respectives. Rehade Jhuboo (5-Plus Dimanche), Benoît Thomas (Le Matinal), Azmaal Hydoo (L’express/Lékip), Jean-François Leckning (People) et Jean-Hugues Olivier (Le Défi Quotidien) nous parlent de cette manifestation, des émotions qu’elle suscite et de la magie qui en fait un rendez-vous unique.
 
Rehade Jhuboo :« En attendant la constellation… »
 
« C’est une pluie d’étoiles qui va s’abattre sur le Brésil dans un peu moins d’un an. Des étoiles qui proviennent de la galaxie du football et qui brilleront pour le plus grand plaisir des mordus du ballon rond. Des millions de gens auront les yeux rivés sur ces stars, qui tenteront de faire montre de leur classe et de leur technique lors du plus grand et du plus médiatisé des événements sportifs de la planète.
 
Le virevoltant Lionel Messi (Argentine), le puissant Cristiano Ronaldo (Portugal), le fantastique Zlatan Ibrahimovich (Suède), l’imprévisible Luis Suarez (Uruguay), le bling-bling Neymar (Brésil), le Kaiser Franck Ribéry (France), le Mancunien Wayne Rooney (Angleterre), le néo-Monégasque Radamel Falcao (Colombie), ou encore l’étoile montante Stephan El Shaarawy (Italie) seront très suivis. Avant de pouvoir s’extasier devant les exploits de ces vedettes, elles devront valider leur qualification pour ce Mundial 2014. Déjà, on la tête dans les étoiles. »
 
Benoît Thomas : « L’occasion d’un retour aux sources… »
 
« Le Brésil, considéré comme LE pays du football, va tout mettre en œuvre pour se montrer à la hauteur de cette réputation et aura surtout à cœur de se racheter après la finale perdue à domicile en 1950.
 
La Seleção devrait également rester dans la dynamique du « football samba », symbolisé par Pelé et dignement perpétué par Rivaldo, ou encore Ronaldo plus récemment. C’est ce qui a toujours fait la particularité du football brésilien et qui explique sa cote de popularité à travers le monde. 
 
S’il est permis de rêver, je souhaite que le Brésil effectue un retour aux sources, en nous offrant son « football spectacle » et spectaculaire, qui fera certainement le plus grand bonheur de tous ses fans.
 
L’ambiance qui rythmera ce rendez-vous planétaire sera résolument carnavalesque et fera vibrer toute la planète, qu’on soit amateur de football ou pas, de par sa dimension symbolique… »
 
Azmaal Hydoo : « Coupe du Monde 2010, j’y étais… »
 
« Souvenir unique, instants magiques. Sentir battre le cœur de la foule, marcher vers le stade en étant pressé comme un citron au milieu de fans multicolores, partager la célébration d’un but avec de parfaits inconnus. Les émotions et le ressenti d’une Coupe du Monde sont sans commune mesure avec tout autre événement sportif.
 
C’est ce que j’ai découvert en 2010, en Afrique du Sud. Dans ces moments-là, oui, on se dit que c’est quand même un beau métier que d’être journaliste sportif ! Surtout qu’au pays de Nelson Mandela, j’ai eu la chance d’assister à 23 rencontres, du match d’ouverture à la finale, voyageant dans plusieurs villes aux côtés de mon collègue de l’express, Didier Pragassa.
 
Les cinq semaines passées au pays des Bafana Bafana furent, en quelque sorte, une parenthèse dans ma vie. Presque irréelle. Nous étions comme dans une bulle. Au cœur de l’action. En direct de tout ce qui faisait vibrer le monde (dans le journal et sur Radio One). Comme dans un rêve.
 
De Johannesburg à Durban, en passant par Pretoria, Rustenberg et Bloemfontein, je n’oublierai jamais les regards et les sourires de tous les supporters que j’ai croisés, venus du monde entier. Même le son du vuvuzela a fini par devenir mélodieux à mes oreilles… »
 
Jean-François Leckning : « Le football est l’opium du peuple, la religion de tous »
 
« J’ai toujours considéré que le Brésil était au football ce que le cœur est à l’homme : l’organe vital, le point de départ, la source…. Depuis 1958, année de leur premier titre mondial, les Auriverde n’ont jamais cessé de consacrer le beau jeu, contribuant ainsi à élever le football de son simple rang de sport à celui de grand spectacle. De Rio de Janeiro à São Paulo, le football est l’opium du peuple, la religion de tous, et on ne plaisante pas avec ! Une élimination prématurée en Coupe du Monde est d’ailleurs souvent vécue comme une tragédie nationale. Elle est parfois la cause de plusieurs suicides.
 
Au Brésil, on ne devient pas footballeur, mais on naît footballeur. Pas étonnant que ce pays nous ait proposé quelques-uns des plus grands joueurs de tous les temps : le Roi Pelé, évidemment, mais aussi Tostão, Garrincha, Zico, Socrates, Ronaldo, Romario et maintenant Neymar. L’année prochaine, le football retournera à sa source, puisque la Coupe du Monde sera organisée au Brésil. Rien ne pourra détourner la Seleção de son obsession : une sixième étoile. L’histoire est définitivement en marche. »
 
Jean-Hugues Olivier : « La Coupe du Monde vue des yeux d’un enfant »
 
« Étant gamin, j’étais déjà un fou de foot. À l’époque, nous n’avions pas la chance de voir les matchs des championnats étrangers à la télé aussi souvent que maintenant. Mes héros à moi étaient les joueurs du championnat local. C’était l’époque où les stades à Maurice étaient pleins à craquer, même en jour de semaine.
 
Mon premier souvenir de Coupe du Monde est Mexico 86. J’avais 9 ans. Une édition qui allait voir s’élever un certain Diego Maradona au statut de « Dieu » grâce à sa main magique et à ses dribbles déroutants. Même si je ne pouvais suivre toutes les rencontres diffusées à la télé, je me tenais au courant des résultats à travers les copains ou les journaux qu’on achetait à la maison.
 
Ce sont surtout les produits dérivés qui faisaient notre bonheur à nous, les tout jeunes. À la maison, nous avons toujours ces gobelets obtenus en échange de capsules et de bouchons de boissons gazeuses, frappés du logo et de la mascotte Pique : un piment avec une moustache et un sombrero. Superbe idée pour représenter le Mexique. Je me souviens aussi de l’hymne de Mexico 86, rien qu’une musique mexicaine, sans paroles, mais un air très entraînant…
 
Le top des tops était la collection de stickers de l’album Panini. Il fallait à tout prix le compléter avant les copains. Dans la cour de l’école primaire de Willoughby, à Mahébourg, il fallait être fin négociateur à la récré pour échanger les stickers des joueurs qu’on avait déjà. Les photos des stars s’échangeaient contre 5, voire 10 ou 15 stickers d’un joueur moins connu. Comme les matchs étaient diffusés à une heure impossible, c’est surtout à travers cet album que j’ai vécu ma première Coupe du Monde en tant que gosse. Nul besoin de dire qu’à l’école ou dans la rue, lorsqu’on jouait au football, on était tous des Zico, Platini ou Maradona… »
 
The Source N° 25 (juillet 2013), magazine d'entreprise de la MCB