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Manuel Valls associera EELV à sa politique s'il vote la confiance

6 avril 2014, 19:34

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Manuel Valls associera EELV à sa politique s'il vote la confiance
Le Premier ministre, dont les propos sont rapportés par le Journal du Dimanche, indique d'autre part qu'il entend, dans son discours de politique générale, créer les conditions de la confiance.
 
"Je ne peux pas parler de rassemblement sans regretter le départ d'une formation qui a contribué à l'élection du président de la République", dit-il à propos de la décision d'Europe Ecologie-Les Verts de ne pas participer à son gouvernement.
 
EELV a invoqué l'absence de changement de cap dans les propos tenus par François Hollande après la déroute des municipales pour justifier cette décision, que le conseil fédéral de la formation a entériné samedi.
 
Elle est toutefois loin de faire l'unanimité dans les rangs d'EELV après que Manuel Valls eut proposé à la formation un grand ministère de l'Ecologie.
 
Le Premier ministre reçoit lundi une délégation d'EELV alors que le parti n'a pas encore arrêté sa position sur le vote de confiance de mardi.
 
"S'ils restent dans la majorité en votant la confiance, ils seront associés. Plus la majorité sera large, plus on sera efficaces", déclare-t-il au JDD.
 
Pour son discours de politique générale, il indique que son état d'esprit est "d'apaiser", alors que "le sentiment d'injustice est très prégnant, les ravages de la hausse des impôts depuis quatre ans sont très importants".
 
"Il ne s'agit pas de faire un discours-programme, nous ne sommes pas au début du quinquennat, nous devons répondre à l'urgence économique et à l'urgence sociale", poursuit-il.
 
Manuel Valls ne déviera pas pour cela de la feuille de route dressée lundi par François Hollande : "C'est un discours qui doit prendre en compte la situation et créer les conditions de la confiance pas seulement avec la majorité, mais avec le pays".
 
Le chef du gouvernement promet un "discours concret", dans lequel seront présentés "les grands axes du pacte de responsabilité et les grandes orientations budgétaires".
 
Le pacte de responsabilité proposé par François Hollande, qui repose sur des baisses de charges pour les entreprises en échange d'engagements sur l'investissement et l'emploi, ne paraît toutefois pas prioritaire dans l'opinion.
 
Près de sept Français sur dix estiment que l'inversion de la courbe du chômage, une des promesses que le précédent gouvernement n'est pas parvenu à tenir en 2013, doit être la priorité de Manuel Valls, loin devant (34%) la baisse des impôts pour les particuliers qui arrive en deuxième position.