Publicité

Manifeste: La FCM décline ses objectifs prioritaires dans «Lidantite kreol dan linite»

26 octobre 2009, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Manifeste: La FCM décline ses objectifs prioritaires dans «Lidantite kreol dan linite»

Le manifeste de la Fédération Créoles Mauriciens a été rendu public. Il pose les axes de la réflexion et des actions de ce mouvement.

C’est dans le cadre du deuxième anniversaire lors du rassemblement au Champ de Mars, le dimanche 25 octobre, que le manifeste a été lancé. Il met en perspective la question de l’émergence d’une conscience créole.

Les objectifs sont déclinés dans le document en quinze points. La lutte contre la pauvreté, l’importance de l’éducation, la culture de l’épargne, l’esprit d’entreprenariat, le logement et la valorisation de la culture et de la langue créole sont, entre autres, ce que le document décrit comme les «missions-priorités-objectifs» que la FCM s’est fixées.

Si la FCM inscrit sa mission et ses objectifs dans la finalité de l’avancement des communautés créoles, elle affirme, cependant, que c’est plus «une affirmation qu’une revendications». D’ailleurs, le père Jocelyn Grégoire a, lors de son intervention, mis beaucoup d’accent sur l’importance pour la communauté de se prendre en main. «Il ne faut pas attendre que l’Etat fasse tout pour nous», précise Jocelyn Grégoire, tout en affirmant que l’Etat ne doit pour autant se déresponsabiliser.

Ainsi le document propose un programme pour l’émergence d’une conscience créole. Politique aussi à travers une prise de conscience au-delà de l’activisme et de la partisanerie. Ensuite économique, pour l’émergence d’une «classe économique indépendante parmi les créoles». La conscience sociale, elle, vise un remodelage du vécu en famille et en société et la conscience culturelle pour l’affirmation de la culture et de la langue créole.

En termes de revendications, la FCM, à travers son président et avec l’approbation de ceux présents au Champ de Mars, réclame l’abolition pure et simple du CPE et son remplacement par un système d’évaluation continue, et enfin l’introduction de la langue créole à l’école.