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Manifestation illégale devant le Jardin de la Compagnie : deux manifestants interrogés par la police

15 mars 2012, 00:00

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Manifestation illégale devant le Jardin de la Compagnie : deux manifestants interrogés par la police

Deux manifestants ayant participé à la marche pacifique pour une nouvelle République ont été interpellés, ce mercredi 14 mars. Il leur est reproché d’avoir obstrué la route lors de cette manifestation qui s’est achevée par un sit-in devant le Jardin de la Compagnie, à Port-Louis, le samedi 10 mars.

La police a interrogé, ce mercredi 14 mars, deux personnes dans le cadre de l’enquête initiée par les Casernes centrales sur le sit-in des manifestants, le samedi 10 mars, devant le Jardin de la Compagnie. Tous deux ont fait valoir leur droit au silence et ont été relâchés.

Parmi l’un de ces deux personnes arrêtées : Désiré Marc, membre de Free Arts. Il s’avère que ce dernier aurait été interrogé pour s’être retrouvé au volant d’un véhicule de cette organisation qui, selon la police, obstruait la route. Me Dev Ramano, avocat de Désiré Marc, affirme que si son client a décidé de garder le silence, c’est qu’il le fera, si besoin l’est, devant le tribunal.

Le président de Free Arts, lui, soutient que la participation de sa troupe lors de cette marche était pour démontrer l’engagement social dans lequel elle tient à cœur en faveur de l’unité nationale et pour le mauricianisme.

Rappelons qu’initialement, cet élan de protestation devait être une marche pacifique dans les rues de la capitale pour une nouvelle République, en marge du 44e anniversaire de l’indépendance et des 20 ans de la République.

Toutefois, les choses ont très vite dégénéré lorsque deux marcheurs ont été arrêtés pour n’avoir pas obtempéré aux directives de la police. Irrités par cette interpellation, les manifestants ont tout bonnement décidé de s’asseoir au milieu de la route et de réclamer la libération de ces deux personnes.

C’est environ une demi-heure plus tard que la brigade antiémeute a été déployée pour calmer la tension. Mais cela n’a fait qu’empirer les choses et les esprits se sont échauffés entre les manifestants et la police. La police s’est dispersée après que les deux manifestants ont été libérés.