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Manifestation du 16 mars: le droit de grève réclamé dans une nouvelle république

11 mars 2013, 00:00

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Manifestation du 16 mars: le droit de grève réclamé dans une nouvelle république

La manifestation prévue pour ce samedi 16 mars se décline en deux volets. Le premier consiste à contester les amendements proposés par Shakeel Mohamed et le second à réclamer que le droit de grève soit partie intégrale d’une nouvelle constitution.

Faire d’une pierre deux coups. La mobilisation syndicale de la General Workers Federation (GWF) prévue ce samedi 16 mars avait été annoncée depuis fin 2012 comme étant une démarche pour contester les amendements préconisés par le ministre du Travail, Shakeel Mohamed à l’Employment Relations Act et l’Employment Rights Act. Toutefois, à cette cause s’est jointe une autre réclamation, celle du droit de grève dans une nouvelle constitution.

Pour Ashok Subron, dirigeant de la GWF, les deux causes sont étroitement liées puisqu’il considère que les amendements de Shakeel Mohamed remettent en question le droit acquis des travailleurs d’avoir recours à des grèves.

«Si le droit de grève et le droit à l’emploi étaient des droits constitutionnels, nous n’en serions pas là. On ne pourra jamais permettre à qui que ce soit de remettre en cause le droit de grève qui a pris des années à être acquis», lance Ashok Subron.

Ainsi, la Kanpayn pu enn Nuvo Repiblik, lancée en 2012, donnera le ton pour une revendication en faveur d’un changement constitutionnel.

Les autres principales contestations syndicales se portent sur les négociations collectives avec des groupes de travailleurs. Une proposition du ministre du Travail qui, selon les syndicalistes, signe l’extinction des mouvements syndicaux.

Les syndicalistes veulent également un Redundancy Prevention Board qui aurait pour but d’empêcher le licenciement abusif.

Le coup d’envoi de la manifestation sera donné à 13 heures à Bell-Village. Selon les organisateurs de l’événement, les travailleurs du port, du textile, des BPO ou de l’industrie sucrière, sont attendus en masse.