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Malaria : Vaste opération au Bocage après l’hospitalisation d’une malade

13 mai 2011, 00:00

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Malaria : Vaste opération au Bocage après l’hospitalisation d’une malade

Le vendredi 13 ne semble pas porter chance aux habitants de Moka. L’inspectorat sanitaire décide d’une opération d’épandage suite à un cas de malaria importé relevé le jeudi 12 mai. 

Une habitante de Moka victime d’une forme dangereuse de malaria, a été hospitalisée, le jeudi 12 mai. Le ministère de la Santé a aussitôt décidé d’une vaste opération d’épandage et de dépistage dans l’entourage immédiat du collège international privé Le Bocage.

La patiente avait effectué un voyage en Inde l’an dernier. Selon les autorités médicales,le Plasmodium vivax, le parasite à l’origine de la forme de malaria  dont souffre l »habitante de Moka est présente en Asie et en Amérique du Sud. Il a des effets plus graves que le Plasmodium malariae.

Introduit dans l’organisme, le parasite peut rester dormant jusqu’à trois ans. Bien qu’il puisse être soignée avec de la chloroquine, ce type de paludisme peut s’avérer mortel. Le Plasmodium vivax ayant la propension d’affecter la rate et d’augmenter son volume expliquent les sites d’informations spécialisés.

Ce cas est pris très au sérieux par le ministère de la Santé. Le Plasmodium vivax affectant 70 à 80 millions de malades par an de par le monde, les autorités mauriciennes ne veulent prendre aucun risque. Elles ont mis un important dispositif sur pied sur pied, ce vendredi 13 mai, pour démoustiquer la zone où habitait la patiente. Ce, dans un rayon de 500 mètres, selon les normes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce qui inclut le collège du Bocage. 

Une trentaine d''''''officiers seront sur le terrain pour détruire tout foyer de moustique. Ils doivent également mener un recensement auprès des riverains pour identifier des  personnes qui auront souffert de la fièvre récemment. Elles seront dirigées vers les centres de santé locaux pour des dépistages en bonne et due forme.

Un « fever survey » sera mené quotidiennement sur une période de huit semaines, à partir de ce vendredi 13 mai, pour endiguer toute éventuelle contamination. Les services sanitaires expliquent, qu’en moyenne, 35 à 40 cas importés de malaria sont recensés dans le pays chaque année.

Pour l’année écoulée, 18 cas ont été répertoriés et trois cas récents viennent d’être rapportés. Il est recommandé aux Mauriciens venant des pays à risque de se diriger vers l’un des treize bureaux sanitaires de l’île pour un prélèvement.
Il est aussi recommandé à tout voyageur retournant au pays de donner son adresse exacte aux inspecteurs sanitaires.

Dans le passé des personnes contaminées rentrant de voyage n’avaient pas précisé leurs adresses sur les formulaires de débarquement.

Didier Giraud, un directeur du pole tourisme d’Ireland Blyth Limited (IBL) est mort le 9 mai 2001, quelques semaines après être rentré d’un voyage en Zambie, Ce père de famille ayant donné une adresse fictive aux autorités, celles-ci n’ont pu le soumettre à un prélèvement qui aurait révélé son mal. Admis en clinique le 29 avril 2001, il avait  été révélé qu’il avait contracté le Plasmodium Falciparium, la forme plus virulente de la malaria, qui avait endommagé son système nerveux.
L’homme était décédé à l’hôpital Victoria, à Candos.

Quelques mois auparavant,  Marie-Anne Soobroydoo, une habitante de St-Pierre rentrée d’un voyage au Congo avait succombé suite à des complications découlant de la malaria.

 



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 Par:-steve May 13, 2011
 
whats a shame this guy who spraying dont have a mask where is the OHNS