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Madagascar Ravalomanana ne veut pas d’un tête-à tête avec Rajoelina

5 avril 2010, 00:00

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Le président déchu de Madagascar, Marc Ravalomanana  rejette l’idée d’une réunion secrète juste entre lui et Andry Rajoelina, le président de la Haute Autorité de Transition.

Sur ce point Marc Ravalomanana est ferme « dorénavant je ne participerai plus à aucune rencontre secrète sans la présence des quatre  chefs de file. La rencontre entre nous deux entrera donc dans ce cadre là », a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique avec des journalistes en directe de l’Afrique du Sud, où il vit en exil.

« Désormais les signataires des accords de Maputo et Addis-Abeba sont parties prenantes à toutes discussions pour une sortie de crise », a-t-il déclaré.

Tout au long des 26 minutes de discussion, Marc Ravalomanana n’a cessé de rappeler l’importance de l’application des Accords de  Maputo et d’Addis-Abeba. Il a également remercié chaleureusement les gestes de l’Union européenne devant les sanctions  de l''''Union africaine.

Il n’a pas omis d’adresser un message de réconfort aux détenus politiques et à leurs familles, promettant toutefois de « faire tout son possible pour dénoncer ces actes de terrorisme envers la population auprès de la communauté internationale ».
Il a de nouveau appelé à la réconciliation. « Il nous faut une réconciliation nationale » a-t-il déclaré, « sinon toutes actions seront vaines».
Marc Ravalomanana a aussi fait état de ce qu’il appelle des « manœuvres corruptives» à son égard pour qu’il "renonce à la présidence de Madagascar". Selon ses dires des responsables d’une organisation francophone lui aurait fait des propositions dans ce sens à Addis-Abeba.

Il a toutefois nié avoir rencontré Alain Joyandet, ministre français de la coopération.  Il a aussi révéler que des propositions lui ont été faites pour qu’il abandonne la politique et en contrepartie  retrouver la gestion de la société TIKO, propriété de sa famille.

Source : Times of Madagascar