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Madagascar : Plusieurs enquêtes après le coup d’Etat raté

25 novembre 2010, 00:00

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Madagascar : Plusieurs enquêtes après le coup d’Etat raté

Sous haute surveillance militaire, le camp de la gendarmerie d''''Ankadilalana où sont détenus, depuis samedi, les auteurs de la mutinerie du 17 novembre, abrite également  l''enquête sur ce coup d’Etat raté.

Diverses  personnalités en vue ont été convoquées, mardi, le tour des politiciens n''étant pas encore venu. Ainsi, l''ancien vice-président de la Cour internationale de justice Raymond Ranjeva, a subi un  interrogatoire qui a duré environ trois heures et demie, alors que sa femme l''attendait patiemment dans son 4x4 garé dans l''enceinte du camp.

Pour expliquer la convocation de Raymond Ranjeva, le commandant de la Circonscription régionale de la gendarmerie nationale, le colonel Richard Ravalomanana,  a rappelé que ce dernier avait déjà manifesté sa détermination à diriger une nouvelle Transition.  « Un éventuel lien entre la mutinerie d''Ivato et sa déclaration nous intéresse. Le Professeur aurait également participé à une réunion avec ces mutins », a-t-il soutenu.

L’autre personnalité à être interrogée, mardi, au camp de la gendarmerie d''Ankadilalana,  le pasteur Paul Ramino, président des dignitaires Raiamandreny Mijoro. Selon le colonel Richard Ravalomanana,  le pasteur devait apporter des éclaircissements sur les chèques découverts au domicile du général Noël Rakotonandrasana,  l''ancien ministre des Forces armées, qui  est aussi le trésorier de l''association des Raiamandreny mijoro.

Du côté des Trois mouvances (Opposition proche des trois anciens présidents malgaches), Emmanuel Rakotovahiny a mentionné, dans une conférence de presse, mardi,  que l''incident d''Ivato  (mutinerie) s''analyse comme une réaction militaire face à la situation qui prévaut dans le pays. C''est pour lui une manière de protéger l''opposition contre d''éventuelles accusations. L''ancien Premier ministre n''a, cependant, pas condamné la mutinerie. « Nous n''avons pas à condamner ces militaires. Si nous devons condamner quelqu''un, ce sera Andry Rajoelina et son unilatéralisme », a-t-il conclu.

Source: L’express de Madagascar


 

Lexpress de Madagascar