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Madagascar : Exportation de litchis par bateau

13 juillet 2012, 00:00

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Madagascar : Exportation de litchis par bateau

Une première exportation de litchis par voie maritime va être effectuée cette saison au port d’Ehoala, dans la région de l’Anosy. L’information est encore classée stratégique par le promoteur du projet mais elle a déjà été confirmée par une source proche du dossier. Toute une chaîne de conditionnement va donc être mise en place pour la réalisation de ce projet.

Le litchi de Tolagnaro est l’un des meilleurs de Madagascar en termes de qualité. Grâce au climat chaud et une pluviométrie assez abondante, le calibrage des fruits est largement supérieur aux normes imposées par le marché européen, principal consommateur du litchi de Madagascar. Par ailleurs, la précocité de la saison de production constitue également un atout majeur pour les produits de cette région de l’Anosy. D’après le constat des opérateurs malgaches, les fruits arrivent à maturité presque trois semaines avant ceux de Toamasina.

« Le litchi de Tolagnaro est mûr vers le fin du mois d’octobre ou le début du mois de novembre. C’est une production très haut de gamme et hautement stratégique, notamment par rapport aux autres pays concurrents », analyse un opérateur travaillant dans l’exportation.

Ce n’est pas la première fois que le litchi de Tolagnaro est exporté. Mais auparavant jusqu’à l’année dernière, les envois se faisaient exclusivement par avion, ce qui a rendu les opérations moins compétitives. L’expédition par voie maritime change complètement la donne. D’abord en terme de quantité, car l’opérateur va pouvoir exporter une grande quantité. Le coût de transport est également réduit, ce qui va influencer le prix de vente en Europe.

Durant des années, le litchi de Tolagnaro a été en quasi situation de surproduction faute de débouché. Aucun chiffre précis n’est encore disponible quant à la quantité totale de la production mais les estimations avancent jusqu’à 20 000 tonnes par an. La consommation locale ne suffit pas pour absorber cette quantité et souvent, les fruits pourrissent sur place.

Mahefa Rakotomalala/L’Express de Madagascar