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Madagascar : aucune décision de la SADC en attendant un sommet spécial

2 avril 2011, 00:00

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Madagascar : aucune décision de la SADC en attendant un sommet spécial

Il faudra encore attendre le Sommet extraordinaire de la SADC pour avoir une idée claire de la position de ce bloc économique régional sur le processus de sortie de crise.<BR><BR>La Communauté de développement de l''''Afrique australe (SADC) joue la prolongation. La Troïka, l''organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité du bloc économique régional, s''en remet au sommet des chefs d''Etat pour clarifier les règles du jeu dans la gestion de la crise malgache.<BR><BR> Elle a en effet&nbsp a décidé de recommander la convocation d’urgence d’un Sommet extraordinaire afin d’examiner plus amplement le rapport sur Madagascar, indique&nbsp le communiqué final de la réunion des membres de la Troïka. Cette instance est&nbsp composée de Rupiah Banda, de Jacob Zuma et d''Armando Guébuza, respectivement Président zambien et ses homologues sud-africain et mozambicain, qui s''est tenue à Livingstone, en Zambie le 31 mars. <BR><BR>Dans le communiqué final, la Troïka affirme qu''elle a «<EM> examiné le rapport du médiateur de la SADC et a noté qu’une feuille de route a été élaborée en vue de ramener le pays à la normalité constitutionnelle</EM> ». Elle s''est engagée à « <EM>consolider et à protéger les acquis obtenus dans le cadre du processus de médiation</EM> » et «<EM> a exhorté tous les partis politiques à coopérer ensemble et à soutenir les travaux de médiation de la SADC dans la perspective de la tenue d’élections libres, justes et crédibles </EM>», sans préciser la nature de ces acquis. Enfin, il a réitéré la nécessité pour que le dialogue malgacho-malgache continue d’être guidé par les principes de consensus, d’inclusivité et de transparence. <BR><BR>Le discours ambigu de Livingstone, qui aurait dû fournir des recommandations au Sommet de la SADC, s''apparente à une tergiversation, à moins d''un défaut de consensus de la part des participants sur la conduite à tenir. Il semble encourager les diverses interprétations de la part des protagonistes, risquant de provoquer une nouvelle période de flottement. Le régime de transition est le premier à s''empresser à apporter son point de vue sur la position de l''organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité du bloc économique régional. <BR><BR><STRONG>Soutien de taille</STRONG> <BR>Yvette Sylla, ministre malgache des Affaires étrangères&nbsp a constaté que « <EM>la situation est en bonne voie</EM> ». Le chef de la diplomatie estime qu''« <EM>il n''y a aucune critique sur toutes les actions menées jusqu''ici</EM>. »<BR><BR>La Présidence de la transition sort l''artillerie lourde en décortiquant, article par article, le communiqué de la Troïka. Elle souligne que cette dernière «<EM> n’a nullement rejeté ladite feuille de route. Tout au contraire, elle l’a prise en considération (...) []]et] n''a point rejeté le gouvernement d’union nationale récemment mis en place</EM> ». Puis, elle espère un Sommet extraordinaire « <EM>qui va s’inscrire dans l’incontestable logique de la continuation des procédures, méthodes et démarches de travail diligentées par l’équipe de médiation de la SADC et dans la consolidation et la préservation des réalisations accomplies durant le processus de médiation</EM> ».<BR><BR><STRONG>L’Express de Madagascar, 02 avril 2011.</STRONG><BR>