Les étudiants du Lycée polytechnique Sir-Guy-Forget de Flacq ont finalement accepté de mettre un terme à leur mouvement de protestation, ce samedi 18 juin. Cela, à l’issue d’une réunion avec le ministre de l’Education, Vasant Bunwaree. Ils reprennent les cours lundi.

Dénouement dans le litige qui opposait les étudiants du Lycée polytechnique Sir-Guy-Forget à la direction du Mauritius Institute of Training and Development (MITD). En effet, ce samedi 18 juin, le ministre de l’Education, Vasant Bunwaree, a  rencontré les représentants des étudiants de l’établissement de Flacq au MITD House, à Phoenix.

Cette rencontre a permis de débloquer la situation. Lors de la  réunion, le ministre a promis de s’occuper personnellement du dossier des étudiants.

Jayen Teeroovengadum, l’attaché de presse de Vasant Bunwaree indique que les que les étudiants reprendront les cours, le lundi 20 juin. Il ajoute que les autorités françaises ont déjà  été consultées depuis août 2010 et que des négociations sont en cours pour l’élaboration d’une nouvelle  convention de coopération avec le lycée.

« Un expert français est attendu à Maurice la semaine prochaine pour faire un constat des facilités existantes et une revue du cursus afin de moderniser le lycée », affirme-t-il.

Les étudiants accueillent favorablement ce dénouement. « Nous sommes satisfaits que ce soit le ministre lui-même qui s’occupe de notre dossier. Il nous a aussi assuré qu’il allait faire une enquête sur la direction du Lycée polytechnique », soutient Fadil Islam, un des étudiants.

De son côté le Directeur du MITD, Roland Dubois, a dont l’assurance que els cours de rattrapage commenceront la semaine prochaine. «  Notre objectif est de permettre à chaque jeune qui fréquente un de nos établissements puisse acquérir les compétences nécessaires à une carrière. Nous voulons aussi leur assurer un développement personnel et éventuellement de décrocher plus tard un diplôme universitaire. »

Rappelons que les étudiants du Lycée polytechnique Sir-Guy-Forget avaient entamé une première protestation pour réclamer que le sceau de la MITD soit enlevé de leur certificat. Le ministre de l’Education avait, alors, agréé à leur demande. Cependant, les étudiants ont prolongé leur «sit-in» parce qu’ils voulaient également que le lycée ne soit plus sous la direction de la MITD.