Publicité

Livrez-vous : L’«International Book Fair» a lieu jusqu’à dimanche, à la cybertour. Petit tour d’horizon…

27 août 2010, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Livrez-vous : L’«International Book Fair» a lieu jusqu’à dimanche, à la cybertour. Petit tour d’horizon…

Des lettres de l ’al phabet éparpillées sur le sol. Indiquant la voie vers le premier étage, jusqu’à l’International Book Fair. Cette manifestation organisée par la Bibliothèque nationale (BN) et Books & Business est ouverte au public jusqu’à 17 heures dimanche.

Parmi les attraits de cette foire du livre : le stand de la Cambridge University Press, situé près de l’entrée. Un stand que se partagent le représentant de la branche sud-africaine de la Cambridge University Press, Poovan Moodley, et le représentant de la filiale indienne, Anil Kumar Pandey.

«Nous exposons tous les manuels scolaires prescrits pour les examens internationaux, que ce soit les versions revues ou les nouvelles éditions», explique Poovan Moodley. Sont aussi exposés divers matériels pédagogiques pour le professeur. «Pour nous, le marché mauricien est un gros marché, un marché continuellement en expansion, d’autant plus que le nombre de librairies est aussi en hausse ici.»

Et même si la cybertour n’est pas aussi facile d’accès que le front de mer de Port-Louis par exemple (le même type de manifestation s’y est tenu avec le volet international en moins), l’International Book Fair est toujours l’occasion de visiter le stand du ministère des Arts et de la Culture, ainsi que celui de la BN, qui exposent et vendent des auteurs mauriciens. Une occasion, en somme, de ne pas se limiter aux dictionnaires.


Lindsey Collen, invitée d’honneur de la Jo’burg Book Fair

C’est la première fois que Lindsey Collen lance l’un de ses romans dans son pays natal. Cela peut paraître étonnant, mais Lindsey Collen est revenue de la Jozi Book Fair 2010 – Salon du Livre de Johannesbourg – avec un enthousiasme renouvelé. Elle était l’invitée d’honneur de cette manifestation qui s’est tenue les 7, 8 et 9 août derniers. Elle en a profité pour lancer son dernier roman, The Malaria Man and her Neighbours.

Invitée à la deuxième édition de cette manifestation, elle y était en sa capacité d’auteur mais aussi d’éditeur au sein de Ledikasyon Pu Travayer (LPT). «LPT est le troisième éditeur à Maurice», affirme-t-elle. Un éditeur d’oeuvres en langue maternelle. «D’ailleurs, avant de me préparer à aller à la Jozi Book Fair, nous n’avions pas, chez LPT, théorisé sur notre travail d’éditeur, car pour chacune des oeuvres publiées, nous faisons preuve d’inventivité afin de financer l’aventure et d’amortir les frais. Nous ne savions pas que nous avions trouvé des techniques intéressantes.»

Lindsey Collen a pris part à un atelier intitulé Strategies to promote mother tongue literature et à une table ronde placée sous le signe de Violence against women in literature. Selon l’auteur, l’intérêt qu’elle éprouve pour la Jozi Book Fair, c’est que, contrairement au Salon du Livre du Cap, plus huppé, celui de Johannesbourg vise tous les publics, notamment les moins privilégiés.

 


Alena Jezkova, magie tchèque

 

Invitée d’honneur de l’International Book Fair, la Tchèque Alena Jezkova est un auteur pour enfants traduit en anglais et en français. Elle est l’auteur de 77 Prague legends.

«La plupart des gens pensent que c’est facile d’écrire pour les enfants», estime Alena Jezkova. «Ils pensent qu’il suffit d’écrire une petite histoire que les enfants liront avant d’aller dormir.

Moi, j’utilise la magie pour mettre le monde de l’adulte à la portée de l’enfant. De nos jours, c’est le fantastique qui attire, je me demande pourquoi.»

Pour l’auteur tchèque, journaliste de profession, qui écrit depuis neuf ans, tout a commencé quand elle a cherché des livres pour sa fille. «Je cherchais des livres pour lui expliquer le monde. Comme je n’en ai pas trouvé, j’ai décidé d’écrire moi-même

A paraître, sous sa plume : Dragon soup. C’est l’histoire d’un petit Vietnamien vivant à Prague, qui cherche sa place dans le monde. Une ville où son grand–père vend de la soupe de dragon. «A l’aide de cette soupe, le grand-père expliquera à l’enfant que, pour se construire, il faut de nombreux ingrédients comme c’est le cas pour la soupe. Je pense que les enfants, partout dans le monde, recherchent la sécurité. Ils sont preoccupies par la famille et le futur. Pour moi, l’identité est une chose primordiale, si on la perd, on perd tout