Publicité

Ligue des champions - Pastore offre au Paris SG un rêve immense

3 avril 2014, 07:13

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ligue des champions - Pastore offre au Paris SG un rêve immense

 

Tout au bout de cette première manche âpre et tendue, le meneur de jeu argentin a fait exploser le Parc des Princes avec un but d'équilibriste - trois joueurs effacés et une frappe à angle presque mort - qui change du tout au tout la face de ce quart de finale.
 
Avant même le coup de sifflet final, l'entraîneur de Chelsea José Mourinho a d'ailleurs été serrer les mains de tous les membres du staff parisien et des remplaçants comme s'il reconnaissait sa défaite, même s'il n'en pense sans doute pas un mot.
 
L'an dernier à la même époque et au même stade de la compétition, Paris avait été tenu en échec 2-2 par Barcelone avant de passer tout près de la qualification au Camp Nou (1-1).
 
Même si les Parisiens ont eu une longue période très difficile mercredi, leur situation est bien sûr infiniment plus enviable cette saison. Pour remonter leurs deux buts de retard, les Blues devront en effet faire le jeu au retour et ce n'est vraiment pas ce qu'ils préfèrent.
 
La blessure à la cuisse droite d'Ibrahimovic vient tout de même ternir cet excellent résultat, même si avant sa sortie, le Suédois avait été terriblement absent des débats et n'avait rien fait pour dissiper le doute qui entoure ses performances à très haut niveau.
 
Cavani n'a pas été tellement meilleur que le Suédois mais il a beaucoup défendu. L'Uruguayen, qui semble avoir quelques états d'âme depuis son exil sur l'aile droite, pourrait avec l'absence d'Ibra retrouver l'axe et des responsabilités de buteur.
 
Avant l'exploit de Pastore, ce quart de finale avait en tous cas longtemps semblé aussi équilibré qu'on le pensait au moment du tirage au sort.
 
Paris était d'abord impeccablement entré dans le match avec un but dès la 3e minute. Il était signé Lavezzi d'une superbe demi-volée du gauche après un horrible dégagement de la tête de Terry.
 
Rapidement, tout s'est pourtant enrayé face à une équipe que l'ouverture du score n'a vraiment pas noyé. Sur la feuille de match, la ruse tactique de Mourinho était apparemment l'absence d'avant-centre de métier, Schürrle étant préféré à Torres.
 

- Impeccable Lavezzi -

 
Mais la vraie surprise réservée par le technicien portugais, c'est que son Chelsea n'a absolument pas refusé le jeu, arrivant à la pause avec presque 50% de possession alors qu'on l'imaginait se contenter de contre-attaques.
 
Le milieu parisien a alors eu du mal à rivaliser, Motta étant bien neutralisé et Verratti s'égarant totalement entre passes ratées et choix à l'envers quand Ramires, David Luiz et Willian rayonnaient.
 
Mais l'irréparable est venu du plus irréprochable d'entre tous, Thiago Silva, qui concédait un penalty sur un tacle précipité et raté sur Oscar. Hazard égalisait (27) et punissait le PSG de ses insuffisances, la faute du capitaine masqué intervenant après deux pertes de balles consécutives de Verratti puis Ibrahimovic.
 
Au bout du compte, le Parisien le plus dangereux a été, de très loin, Lavezzi. Lui qui n'est pas le plus talentueux de l'effectif parisien a vraiment su se mettre à la hauteur de l'évènement et c'est sur l'un de ses coups francs que David Luiz a marqué contre son camp (61) le but du 2-1.
 
Le match est alors devenu celui qui était attendu avec Paris qui a la balle et Chelsea qui contre. Les Blues n'ont plus eu d'occasion aussi nette que la volée expédiée sur le poteau de Sirigu par Hazard, plutôt bien pris par Jallet, à la 40e minute, mais leur vitesse a provoqué quelques frayeurs, presque jusqu'au bout.