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Ligue des Champions : Mission impossible, ou presque pour Arsenal

6 mars 2012, 00:00

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Ligue des Champions : Mission impossible, ou presque pour Arsenal

Ce mardi soir, à l''''Emirates Stadium, Arsenal devra remonter quatre buts à l''AC Milan pour franchir les 8es de finale. Reboostés par leurs victoires devant Tottenham et Liverpool en championnat, les Gunners veulent pourtant croire en un miracle qui serait inédit en Ligue des Champions.

Si ce n''est pas une mission impossible, ça y ressemble fortement. Arsenal doit remonter quatre buts à l''AC Milan pour s''ouvrir les portes des quarts de finale. La claque reçue en Lombardie (4-0), il y a deux semaines, place les Gunners dans une position très inconfortable. L''exploit relève a priori de la douce utopie. Même si, depuis, les protégés d''Arsène Wenger ont prouvé qu''ils avaient des ressources insoupçonnées. Tottenham (5-2) et Liverpool (1-2), deux concurrents directs en Premier League, en ont fait les frais. Ce sursaut suffira-t-il à renverser le leader de Série A ? La démonstration de l''ogre rossonero ce week-end, à Palerme (0-4), a de quoi tempérer les ardeurs londoniennes.

Des chances pratiquement nulles

Les chiffres sont sans équivoque : les chances de qualification d''Arsenal sont nulles. En Ligue des champions, jamais une équipe n''est parvenue à remonter une défaite de 4 buts à l''aller. En Coupes d''Europe, seules trois équipes ont relevé le défi : le Real Madrid, en  Coupe de l''UEFA 1985-1986, avait pris l''eau en Allemagne, chez le Borussia Mönchengladbach (5-1), pour s’imposer à domicile lors du match retour ( 4-0). La saison précédente, le Partizan Belgrade s''était montré aussi renversant face aux Queens Park Rangers (2-6, 4-0). Tout comme Leixões contre La Chaux-de-Fonds, lors de l''édition 1961-1962 de la Coupe des vainqueurs de Coupe (2-6, 5-0).

Ces chiffres ne perturbent pas le coach d’Arsenal. "Nous savons que les statistiques sont contre nous. Ignorons-les et tentons notre chance », dit-il à ses joueurs et aux fans.

A Giuseppe-Meazza, Christian Abbiati avait sorti le grand jeu. A lui seul, il avait dégoûté Robin van Persie. Mardi soir, le gardien italien de l''AC Milan (34 ans) croisera de nouveau la route du Néerlandais. Et Abbiati le sait : il sera fortement sollicité. Nettement plus, en tout cas, que dimanche soir, à Palerme (0-4). Van Persie sera surveillé de près. Depuis le début de saison, il a inscrit 31 buts en 36 matches avec les Gunners. La défense du Milan est prévenue. Celles de Tottenham et de Liverpool l''étaient tout autant.

Les absents

Arsène Wenger aura des difficultés pour composer son milieu de terrain. Il  sera privé d''Abou Diaby, qui a rechuté samedi, contre Liverpool. Mais pas seulement : l''Espagnol Mikel Arteta, blessé à la tête contre Liverpool, et le Gallois Aaron Ramsey (cheville) manqueront également à l''appel. Pour couronner le tout, l''Israélien Yossi Benayoun (malade) est incertain, tandis que Tomas Rosicky n''est pas encore à 100%. Mais le Tchèque sera probablement aligné en soutien du trio Walcott-Gervinho-van Persie. Et devant le tandem de récupérateurs, composé de Song et d''Oxlade-Chamberlain. Côté milanais, Aquilani (cheville), Seedorf (cuisse), Kevin Prince Boateng (cuisse) et Ambrosini (suspendu) feront défaut. Touché à une cheville samedi, à Palerme, Emanuelson est incertain.