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Libye : les défenses antiaériennes libyennes endommagées

21 mars 2011, 00:00

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Libye : les défenses antiaériennes libyennes endommagées

La coalition internationale, qui a bombardé un centre de commandement des forces libyennes à Tripoli dans la  nuit de dimanche, assure avoir déjà sérieusement endommagé leurs défenses antiaériennes.

 De leur côté, les rebelles libyens souhaitent la poursuite des frappes aériennes mais  refusent tout engagement au sol de troupes étrangères, a déclaré lundi un porte-parole de l''''insurrection.Par ailleurs,  les gouvernementales qui avaient attaqué Benghazi samedi, ont reculé ce lundi matin jusqu''à Ajdabiya, à 160 km au sud. Des dizaines de chars détruits par des frappes aériennes gisaient le long de la route entre les deux villes, et des centaines de rebelles se sont rassemblés dans la matinée à quelques kilomètres d''Ajdabiya, dans l''objectif de reprendre la ville. Le ministre indien des Affaires étrangères, S.M Krishna, appelle lui à la fin des raids aériens, estimant que les attaques risquent de toucher plus de «civils innocents, de citoyens étrangers et de missions diplomatiques».

Yémen : combats meurtriers contre les rebelles chiites
Des rebelles chiites ont pris le contrôle d''une installation militaire dans le nord du Yémen, dimanche, à l''issue d''affrontements avec des combattants pro-gouvernementaux, qui ont fait au moins vingt morts, ont indiqué lundi des sources militaires et tribales. Ces affrontements interviennent alors que le président Saleh, 68 ans, est de plus en plus isolé face à une contestation sans précédent qui demande son départ.

Depuis que des tireurs d''élite ont tué 52 manifestants dans la capitale Sanaa vendredi, plusieurs ministres, ambassadeurs et cadres du parti au pouvoir ont démissionné. Cette hémorragie autour du président Saleh accroît les risques de guerre civile au Yémen, allié des Occidentaux. 

Election dans le calme en Haïti
Le retour de l''ancien dirigeant Jean-Bertrand Aristide, et les deux morts signalés dans le Nord-Ouest de l''île n''ont pas perturbé le bon déroulement du second tour de  l''élection présidentielle. Les résultats définitifs seront annoncés le 16 avril. Le premier en novembre avait été marqué par des violences et controverses. Les 4,7 millions d''électeurs étaient appelés à désigner le successeur de l''actuel président René Préval.  Lors ce cette joute, Mirlande Manigat, une ancienne Première dame, était aux prises avec Michel Martelly, un chanteur populaire, qui avait d''abord été exclu du deuxième tour au profit du candidat du parti au pouvoir, Jude Célestin, en décembre. L''exclusion de Martelly, ensuite rectifiée, avait donné lieu à de violentes manifestations dans tout le pays.

L''armée syrienne envoyée à Deraa
L''armée syrienne s''est déployée lundi aux portes de Deraa, ville du sud du pays, où des milliers de personnes réclamant la liberté et protestant contre la corruption se sont   rassemblées pour les funérailles d''un manifestant tué la veille par les forces de sécurité. Après les funérailles, la foule s''est réunie à la mosquée al Omari, dans la vieille ville de Deraa, non loin de la frontière jordanienne. Les militaires ont établi des postes de contrôle aux entrées de Deraa et ils vérifient les cartes d''identité. Le bilan de la répression des manifestations quotidiennes qui ont débuté vendredi à Deraa s''élève à cinq morts et des dizaines de blessés.


Le  roi du Bahreïn accuse l''Iran de « complot »
Le roi du Bahreïn a affirmé lundi que les manifestations dans son pays « étaient le fruit d''un complot étranger », accusant indirectement l''Iran d''avoir organisé les soulèvements de la majorité chiite contre le pouvoir sunnite. Le roi Hamad ben Isa Al Khalifa a salué l''intervention des forces de pays voisins menées par les Saoudiens, affirmant que le "Bahreïn est plus grand et plus fort aujourd''hui que jamais". Le souverain de ce petit pays du Golfe a décrété l''état d''urgence pour trois mois et appelé les armées de l''Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et d''autres Etats du Golfe dirigés par des sunnites pour aider à réprimer les manifestations contre la monarchie en place. L''Iran a condamné la présence de forces au Bahreïn et les chiites dans tout le Moyen-Orient ont été choqués de la répression, qui a fait au moins 13 morts. Bahreïn est un allié des Etats-Unis.