Publicité

Les vacanciers ne fuient pas la destination Réunion

17 novembre 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Selon un sondage réalisé par Ipsos, 83 % des personnes interrogées ( en France notamment) ne renonceraient pas à venir en vacances dans l’île malgré les phénomènes qui ont marqué l’actualité locale. Une tendance confirmée par les professionnels du tourisme.

Incendie, risque requin, l’île de la Réunion a été très médiatisée ces derniers temps dans l’hexagone. Une succession de catastrophes qui ne doit pas rassurer ceux qui souhaitaient se rendre dans l’île. En pleine saison touristique, on pourrait s’attendre à ce que les professionnels du tourisme fassent grise mine. « Pas du tout », rétorque Yann Le Febvre, président de l’UMIH. Avant d’ajouter : « nous n’avons aucune annulation, les touristes savent faire la part des choses ».

Des propos illustrés par ce sondage réalisé par Ipsos à la demande de l’Île Réunion Tourisme (IRT). 83 % des métropolitains interrogés « conservent définitivement foi en la destination Réunion ». Et à la question : « À quel sujet avez-vous vu, lu ou entendu parler de La Réunion dernièrement ? » 57 % répondent les incendies et seulement 3,7 % des personnes questionnées font référence aux requins.

Pour le directeur de l’hôtel Alamanda, les vacanciers ne sont pas particulièrement inquiets et se tournent vers les 25 kilomètres de plages qui restent accessibles. « Il faut arrêter de croire qu’à la Réunion, le tourisme n’est que balnéaire. Nous n’avons pas une clientèle qui vient pour profiter uniquement des plages comme à Maurice », continue l’hôtelier.

« Il faut aller de l’avant... »

Des touristes qui jonglent entre mer et montagne donc, mais avec l’incendie au Maïdo, cette alternative semble être compromise. « Il n’y a que 2 % des sentiers qui ont été touchés. Il ne faut pas se focaliser là-dessus. C’est vrai qu’aujourd’hui on se réveille de manière douloureuse mais il faut aller de l’avant », affirme Yann Le Febvre. Pour lui, la crise du chikungunya a été plus forte et actuellement ce ne sont pas les hôteliers les plus à plaindre.

 « Ceux qui sont sinistrés ce sont les commerçants au bord des plages, les clubs de surf. Nous nous ne pouvons pas nous plaindre puisque la saison démarre très bien, tous les hôtels sont pleins », insiste le patron de l’Alamanda. Même son de cloche du côté de l’IRT. « Les hôtels n’ont pas connu de vague d’annulation », souligne Jacqueline Farreyrol. La présidente de l’IRT souhaite mettre en place une campagne sur les aspects positifs de l’île. « Je sais que la situation est extrêmement difficile pour les commerçants de Boucan Canot. Mais il faut que les voyageurs et les locaux comprennent qu’il n’y a pas qu’une plage ou se baigner. Nous avons aussi un lagon », rappelle la sénatrice.

Même constat que Yann Le Febvre, sur les sentiers du Maido. « Il faut arrêter de faire peur aux gens. Nous avons eu une fin d’année très difficile mais il faut aller de l’avant. Nous allons mettre l’accent sur la prévention au niveau des requins et faire appel à des spécialistes de la zone pour comprendre ce qui se passe. Pour le reste, c’est aux Réunionnais de prendre conscience des trésors qu’ils possèdent ».

Photo : A en croire les hôteliers la saison touristique a bien démarré (photos d’archives)

Source : Le Journal de l’île de la Réunion.