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Les syndicats veulent garantir leur liberté

2 juillet 2009, 00:00

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Les syndicats veulent garantir leur liberté

Craignant la répression, la National Trade Union Confederation (NTUC) réclame un comité pour veiller à la liberté syndicale.

Cette confédération rappelle que l’île Maurice est signatrice de plusieurs Conventions du Bureau International du Travail (BIT) et qu’elle ne les applique pas.

C’est la levée de boucliers chez les syndicalistes depuis que la police a décidé d’imposer plusieurs conditions avant que la Confédération des Travailleurs du Secteur Privé (CTSP) puisse organiser une manifestation, le samedi 4 juillet. Il est question d’une modification du tracé, de l’interdiction d’utiliser des porte-voix, du report de l’heure de la manif… Certaines des conditions prennent appui sur des dispositions du Public Gathering Act (PGA).

Le PGA doit être amendé, selon l’Organisation Internationale du Travail (ILO). C’est l’avis de Toolsyraj Benydin qui a exposé la situation de la liberté syndicale à Maurice, lors de la conférence annuelle de l’organisation à Genève.

Conférence qui s’est tenue du 3 au 19 juin dernier où était aussi présent le ministre mauricien du Travail, Jean-François Chaumière, qui dirigeait une délégation.

«J’ai appris que la CTSP a eu ordre d’injonction de ne pas manifester comme bon lui semble. Cela démontre à quel point le gouvernement utilise le PGA à ses fins», souligne t-il. D’où, assure-t-il, l’importance d’un comité de surveillance sur la liberté syndicale.