Publicité

Les pentecôtistes veulent dialoguer avec leurs détracteurs après les incidents de Triolet

19 mars 2010, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Les pentecôtistes veulent dialoguer avec leurs détracteurs après les incidents de Triolet

La Fédération des Eglises Pentecôtistes et Protestantes (FEPP) est disposée à rencontrer les fauteurs de troubles pour des explications mutuelles. La fédération dénonce les actes de violence qui ont eu lieu lors du «Gospel Festival» à Triolet, le dimanche 14 mars.

La FEPP a tenu une conférence de presse à l’hôtel Le Saint-Georges, ce vendredi 19 mars, suite aux événements qui ont eu lieu, le dimanche14 mars, lors du «Gospel Festival» organisé par la Light Ministries International, à Triolet. L’exécutif de la fédération s’est exprimé sur les différentes questions soulevées par ces événements, dont la question de conversion.

Les représentants de la fédération ont tous souligné le fait qu’ils n’avaient personnellement rien contre les fauteurs de troubles. La fédération n’est, d’ailleurs, pas contre une éventuelle rencontre avec ces derniers. «Nous serions même pour une rencontre avec les responsables dans le but de comprendre le pourquoi de leurs actes», explique le Pasteur Bikhari, président de la FEPP.

Quant à l’aspect de conversion, le Pasteur Bikhari, dit ne pas comprendre le choix de ce terme car « personne ne peut forcer quelqu’un d’autre à changer de religion et ce n’est certainement pas le but des églises pentecôtistes et protestantes ».

Il confirme aussi qu’une telle chose ne s’est jamais produite au sein des églises chrétiennes. L’invité du « Gospel Festival », Johnny Lever, célébrité bollywoodienne, a été, selon les intervenants, choqué par ces gestes violents. «D’ailleurs, en Inde, tout le monde en parle, ternissant ainsi l’image de cet île Maurice, île arc-en-ciel», souligne Anil Bikhari.

« Nous prêchons un évangile d’amour et nous sommes contre toute forme de violence. Nous ne rendons pas le mal pour le mal. Nous sommes conscient du soutien des mauriciens», explique Govin Appavoo, le secrétaire de la FEPP.

A noter que les quatre suspects arrêtés dans cette affaire, dont le président de l’association socioculturelle Kranti, ont été libérés sous caution. Ils sont accusés d’actes de vandalisme.

Le Pasteur Anil Bhikhari, président de la FEPP qualifie cet incident de «honte pour l’ile Maurice». Il souligne que la fédération, qui a pour but de protéger ses membres, soutiendra fermement le Pasteur Kevin Permal et veillera à ce que la loi soit appliquée comme il se doit.