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Les imprimeurs réclament que leur tarif d’électricité soit revu à la baisse

8 avril 2011, 00:00

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Les imprimeurs réclament que leur tarif d’électricité soit revu à la baisse

L’association des imprimeurs fait un appel à la Small and Medium Enterprises Development Authority (Smeda) pour que le Central Electricity Board (CEB) réduise leur tarif d’électricité, qui a connu une hausse de près de 100 % en un mois.

La colère gronde au sein de la Printers & Stationery Manufacturers Association (PSMA). Cela fait un mois que le tarif d’électricité des imprimeries locales est passé de Rs 5,40 à Rs 10 l’unité. Selon Allan Driver, président de la PSMA, c’est une situation très préoccupante, vu la hausse des matières premières et la demande des clients pour une baisse des prix.

«Nous avons un gros problème au niveau de notre tarif d’électricité. Auparavant, nous étions facturés à un tarif industriel, à Rs 5,40 l’unité. Depuis un mois, nous constatons que nous sommes passés à un tarif commercial à Rs 10 l’unité», indique Allan Driver, qui dirige Alfran Compagnie Ltée. Selon lui, le CEB n’a fourni aucune explication quant à cette hausse. La PSMA a animé une conférence de presse ce vendredi 8 avril au Centre social Marie-Reine-de-la-Paix, Port-Louis.

Selon Allan Driver, toutes les firmes d’imprimerie locales possèdent un permis industriel et non pas commercial. Or, il estime que la CEB agit dans l’illégalité. «Augmenter les tarifs d’électricité , c’est comme nous mettre le couteau sous la gorge pour qu’on augmente les prix de nos produits finis. Malheureusement, bon nombre d’imprimeurs n’en sont pas capables, en cette période de crise économique, alors que nos clients réclament une réduction des tarifs», explique Allan Driver, qui souligne avoir sollicité l’aide du ministre de la Protection des consommateurs, Michaël Sik Yuen, et celle de la Smeda.

Le président de la PSMA préconise la formation au niveau du secteur de l’imprimerie. «Si l’on veut développer ce secteur, il est primordial de mettre l’accent sur la formation car il y a un manque de main-d’œuvre mauricienne. Je me souviens que Jean-Claude de l’Estrac avait déclaré que le secteur de l’imprimerie serait un pilier de l’économie de Maurice, et c’est vrai. Nous avons des travaux qui s’exportent sur le continent africain et européen», a-t-il dit.