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Les frères Olitte remettent à la police un enregistrement de menaces de mort

3 août 2010, 00:00

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Les frères Olitte remettent à la police un enregistrement de menaces de mort

Irfaad et Irshaad Olitte, du groupe Defi Media, ont remis à la police, le mardi 3 août, un enregistrement de menaces de mort portées à leur encontre. C’était alors qu’ils consignaient une déclaration à propos de l’agression dont ils ont été victimes dans la soirée de vendredi au centre du Front de solidarité mauricienne, Plaine-Verte.

Les deux journalistes de Défi Media Group ont été entendus une nouvelle fois ce matin par la police et ont consigné chacun une nouvelle déclaration au poste de police de Plaine-Verte en présence de leur avocat Me Ashley Hurrunghee. Ils ont donné le nom de la personne qu’ils tiennent pour responsable de leur agression.

Il s’agit d’un dénommé Hafiz B. un colporteur, qu’ils accusent d’avoir non seulement incité les personnes présentes à la séance de prière de ce vendredi à les agresser, mais qui a personnellement proféré des menaces de mort.

Irfaad Olitte a déclare à l’express.mu qu’au moment où lui même et son frère se faisaient agresser, son magnéto qui se trouvait dans sa poche était activé et il a ainsi pu capter toutes les paroles qui ont été prononcées ce soir-là. Les plaignants ont fait écouter aux enquêteurs les obscénités proférées par le dénommé Hafiz B., de même que les cris hostiles de la foule.

On peut entendre distinctement des menaces de mort être proférées.

Les deux frères tiennent, cependant, dans leur déclaration à la police, Hafiz B. comme l’unique responsable de leur agression, affirmant que si celui ci n’avait pas agi comme il l’a fait en montant la foule contre eux, les choses n’auraient pas dérapé.

Irfaad Olitte a déclaré à l’express.mu que, dans un premier temps, soit tout de suite après l’agression, son frère et lui n’ont pu, sous l’effet du choc et de la douleur, fournir tous les détails à la police concernant les agresseurs. Ils étaient en mesure de le faire aujourd’hui, preuves à l’appui. Ils ont aussi affirmé aux enquêteurs du poste de police de Plaine-Verte qu’ils ont pu identifier leurs agresseurs.