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Les ex-planteurs de Riche-Terre poursuivent leur grève de la faim

19 mars 2010, 00:00

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Les ex-planteurs de Riche-Terre poursuivent leur grève de la faim

Aujourd’hui, à leur 29ème jour de grève de la faim, les ex-planteurs de Riche-Terre ne comptent pas s’arrêter aussi longtemps qu’ils n’obtiennent pas satisfaction.

Lors d’une conférence de presse, tenue sous leur tente, à Triolet,  ce jeudi 18 mars, les planteurs de Riche-Terre, grévistes de la faim.

Ils ont expliqué les motifs de leur et formulé de nouvelles demandes D’une part, pour eux, la nomination de Jayraj Ramkissoon et d’Alain Noel du Food and Agricultural Research Council (FARC), pour revoir leur dossier n’est pas officielle. Ils s’attendaient à recevoir une lettre émanant du gouvernement et leur annonçant ces nominations. Mais ils affirment qu’ils n’en ont pas reçu jusqu’à présent.

D’autre part, les planteurs réclament le droit de nommer leur représentant pour être siéger au comité constitué par le Premier ministre. «Un représentant pour nous, les grévistes, un autre pour le gouvernement», préconisent-ils. Dans cette configuration, ils soutiennent qu’ils collaboreront avec les deux représentants.

C’est Salim Muthy qui, entouré des grévistes, animait  la conférence de presse, à Triolet.  Il a tenu à préciser qu’il n’est qu’un facilitateur pour les grévistes de la faim, «pas un négociateur».

 Il dit que son rôle sera de «superviser les grévistes quand ils parleront aux représentants des deux parties, car ces gens là ne savent pas parler, certains sont bêtes», dit il.
 
Jayraj Ramkissoon et d’Alain Noel n’inspirent pas confiance aux grévistes. «Ils auraient dû commencer à travailler aujourd’hui. Nous constatons que Noel attend encore les instructions du ministre Faugoo et que Ramkissoon n’est même pas au pays actuellement», déclare Salim Muthy, au nom des grévistes. A son avis, cette affaire est étudiée trop lentement.

«Quand cette grève prendra fin, je révélerai des informations choquantes sur le projet Jin Fei», annonce-t-il.

Des grévistes ont aussi pris la parole aujourd’hui. Le sentiment de n’être pas pris en considération s’entend dans leurs déclarations.