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Les ex-planteurs de Riche-Terre demandent au gouvernement de reprendre le dialogue

15 juillet 2010, 00:00

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Les ex-planteurs de Riche-Terre demandent au gouvernement de reprendre le dialogue

Les ex-planteurs de Riche-Terre demandent au Premier ministre de dialoguer avec eux, afin d’arriver à un accord sur la compensation qui leur sera accordée après leur déplacement dans le cadre du projet Jin Fei.

Les ex-planteurs de Riche-Terre sont prêts à accepter une proposition du gouvernement. Ils demandent aux autorités d’ouvrir le dialogue pour trouver un arrangement. Les membres du comité soutien lancent un appel au Premier ministre pour rendre publiques les recommandations du comité Noël-Ramkissoon.

Les médiateurs Alain Noël et Jayraj Ramkissoon avaient été nommés par le chef du gouvernement pour se pencher sur les demandes des ex-planteurs de Riche-Terre. Le comité Noël-Ramkissoon a remis un rapport qui n’a pas été rendu public par les autorités.

Les planteurs avaient entamé une grève de la faim pour protester contre la compensation qui leur a été proposée après leur déplacement de leurs terres pour faire de la place au projet Jin Fei. En effet, dans le cadre d’un accord, l’Etat mauricien a accordé à la Chine une concession sur des terres à Riche-Terre pour construire une ville nouvelle. 

Le comité de soutien lance un appel au chef du gouvernement pour qu’il se penche à nouveau sur le dossier des ex-planteurs de Riche-Terre. « Nous faisons un appel au Premier ministre, qui est un médecin, de considérer la question d’un point de vue humanitaire »  a déclaré Jocelyne Minerve, membre du comité de soutien, lors d’un point de presse à la cure de la Cathédrale St Louis, à Port-Louis.

Eric Mangar, un autre membre du comité de soutien, lui regrette que le ministre de l’Agro-industrie n’ait pas fait mention d’une proposition qu’aurait faite le comité Noël-Ramkissoon. Il affirme que les médiateurs auraient proposé que les ex-planteurs reçoivent une compensation de Rs 450 000, s’ils refusent celle de Rs 120 000 plus les intérêts et un terrain d’un arpent. 

Salim Muthy, le porte-parole des ex-planteurs  s’est, quant à lui, interrogé sur les raisons pour lesquelles le ministre ne veut pas rendre public le rapport Noël-Ramkissoon. « C’est un rapport favorable aux planteurs. Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement ne veut pas que nous consultions ce rapport

Toutefois, le comité de soutien précise qu’il ne pose aucun ultimatum au gouvernement. S’il   n’obtient aucune réponse, il compte poursuivre son action en faisant appel au Comité des  Nations-Unies pour les droits humains.