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Les détails sur la mort d’Hélène Lam Po Tang seront révélés par le Dr Gungadin
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Les détails sur la mort d’Hélène Lam Po Tang seront révélés par le Dr Gungadin
Le chef du service médico-légal de la police est attendu ce vendredi 21 octobre en cour de Pamplemousses dans le cadre de l’enquête préliminaire sur la mort de l’enseignante retrouvée assassinée il y a un an. Il devra confirmer la date du décès et les circonstances du crime.
C’est l’un des témoignages les plus attendus dans le cadre de l’enquête préliminaire sur le meurtre d’Hélène Lam Po Tang. Le chef du service médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, sera à la barre des témoins ce vendredi 21 octobre pour donner de plus amples détails sur les circonstances dans lesquelles cette enseignante a été tuée dans la nuit du jeudi 14 octobre 2010.
Sa présence est jugée cruciale tant pour la défense que pour la poursuite car il semble qu’une erreur s’est glissée dans le rapport d’autopsie. Il s’avère que la date du décès a été ramenée au mercredi 13 octobre 2010. Or, la date du 14 octobre avait été communiquée au début de l’enquête policière et l’accusé avait avoué avoir commis son crime ce soir-là.
Entre autres choses, le médecin légiste devra aussi détailler le nombre de coups de couteau et de fourchette de jardin portés à la victime. En tout, elle avait vingt-cinq plaies sur tout le corps et tout laisse croire qu’elle avait ouvert à son assassin. Cet élément est crucial car Sanjeev Nunkoo était le bras droit du mari d’Hélène Lam Po Tang, Gary, présumé commanditaire du crime.
Outre cet aspect de l’affaire, la cour de Pamplemousses a passé en revue hier jeudi 20 octobre la liste des preuves réunies contre Sanjeev Nunkoo. Il y va des images vidéo montrant cet ingénieur en train d’acheter un couteau à l’hypermarché Jumbo dans l’après-midi du jeudi 14 octobre 2010 et la découverte de ce même couteau sous le pont Colville-Deverell grâce à ses indications une semaine plus tard.
Sanjeev Nunkoo est également confondu dans cette affaire grâce à la présence de son ADN sur le trousseau de clés de la victime et retrouvé sur la porte de sa maison le jour de la découverte du cadavre, le vendredi 15 octobre 2010.
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