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L'enquête sur le meurtre des journalistes à Kidal avance

6 novembre 2013, 13:12

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L'enquête sur le meurtre des journalistes à Kidal avance

L'enquête sur le meurtre la semaine dernière de deux journalistes français de RFI à Kidal, dans le nord du Mali, avance, a déclaré mardi le gouverneur de la ville, Adama Kamissoko.

 

Selon Le Monde.fr, les services de renseignement français ont identifié trois des quatre personnes ayant participé à l'enlèvement grâce à un document découvert dans le véhicule trouvé à proximité des cadavres des deux journalistes.

 

Cette pièce a permis d'identifier un premier homme déjà fiché, en 2010, comme un membre d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et de remonter aux deux autres membres du commando, précise le quotidien.

 

Membres d'un même clan familial, ils auraient été interrogés à plusieurs reprises au cours des derniers mois avant d'être relâchés après vérification sur leur éventuelle implication dans les combats contre la force française Serval.

 

Le gouverneur de Kidal, Adama Kamissoko, n'a pas précisé pour sa part si l'audition de personnes depuis lundi dans des campements à proximité de Kidal était liée à la recherche de suspects.

 

"L'enquête avance, mais je ne peux pas dire qui a été arrêté, ni combien de personnes ont été arrêtées. On vous tiendra informés le moment venu", a dit le gouverneur de la ville à Reuters par téléphone.

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait déclaré lundi que des opérations étaient menées dans des campements pour identifier un certain nom de personnes. "Des interrogatoires de suspects sont menés".

 

Sept policiers français, notamment de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de la sous-direction antiterroriste (Sdat) sont à pied d'oeuvre au Mali depuis mardi matin. Ils doivent relever des empreintes sur la scène du crime, en particulier sur le 4X4 abandonné par les ravisseurs.

 

Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été enlevés puis tués samedi à Kidal alors qu'ils venaient de réaliser une interview avec un représentant des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).