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L''enfant n''est pas de lui : la Cour suprême accède à sa demande de désaveu de paternité

25 juillet 2011, 00:00

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L''enfant n''est pas de lui : la Cour suprême accède à sa demande de désaveu de paternité

Un époux trompé a eu gain de cause devant la justice. Sa demande pour modifier l''''acte de naissance de l''enfant issu de la liaison extraconjugale de sa femme a été agréer par le juge Gérard Angoh, tests ADN à l''appui.

Que faire quand votre épouse vous révèle que votre enfant n''est pas de vous et qu''elle part s''installer avec lui chez son amant qui en est le géniteur ? La meilleure façon de procéder est de saisir la Cour suprême afin que l''acte de naissance de l''enfant vous déclarant comme le père soit modifié.

C''est le recours adopté par un dénommé Kreeteswarsing l''an dernier. Il a fait une demande « en désaveu de paternité » en vertu de l''article 312 du Code Civil devant la plus haute instance judiciaire du pays pour un ordre déclarant qu''il n''est pas le père du dernier enfant que son épouse a mis au monde en décembre 2007.

Le couple s''était marié en 1998 et, au final, il a eu trois enfants. En mai 2008, le père de famille s''est résolu à réclamer le divorce, son épouse lui ayant révélé deux mois plus tôt que la benjamine n''était pas de lui. Dès le lendemain, la jeune femme a pris l''enfant et est partie s''installer chez le père biologique de l’enfant.

Tout en signant une pétition de divorce, l''époux trompé a réclamé un test ADN pour déterminer si l''enfant est réellement celui de son rival. Les résultats tombés quinze jours plus tard ayant établi la chose, il n''a plus voulu avoir de liens avec l''enfant.

Dans un verdict rendu par le juge Gérard Angoh ce jeudi 21 juillet, l''ordre a été donnée à la mère de procéder au modification de l''acte de naissance de sa benjamine.