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Le tour opérateur français Marmara suspend son partenariat avec le groupe Apavou
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Le tour opérateur français Marmara suspend son partenariat avec le groupe Apavou
Le tour opérateur français Marmara renonce à son contrat avec le groupe Apavou. Le groupe hôtelier réunionnais en a été informé le 20 mars dernier. En attendant une rencontre à Paris la semaine prochaine, Apavou dresse une autre stratégie pour ses établissements hôteliers basés à Maurice. (Photo: Indian Resort ).
Le groupe Apavou fait les frais des mises en garde et autres ordres de fermeture de la Tourism Authority. En novembre dernier, l’instance a réclamé l’arrêt des opérations à l’hôtel Mornéa avant de contraindre Indian Resort à fermer ses portes, le samedi 31 mars dernier.
Face à cette situation, le tour opérateur Marmara qui a décidé d’annuler ses contrats avec le groupe Apavou. Le directeur du groupe hôtelier réunionnais, Jean-Luc Hélary, confirme qu’il ne bénéficie plus de la collaboration de Marmara.
Si Jean-Luc Hélary ne souhaite pas se prononcer sur les raisons évoquées par Marmara, il affirme toutefois qu’une stratégie est déjà en élaboration pour assurer la gestion de ses hôtels à Maurice. Il songe à mettre les établissements hôteliers présents à Maurice en location, comme tel a été le cas pour l’hôtel Ambre, Cocotiers et Bougainville qui ont été confiés à Sun Resorts et au groupe Attitude.
« Nous n’avons jamais contesté les remarques des cadres de la Tourism Authority. Au contraire, on a effectué des travaux mais nous sommes toujours en attente du permis », affirme Jean-Luc Hélary.
Une source de la Tourism Authority explique que la licence d’opération de Mornéa n’a pas été attribuée au groupe Apavou, étant donné que cette aile a été ajoutée à Indian Resort sans permis de construction.
En ce qu’il s’agit d’Indian Resort qui a, dans un premier temps, été verbalisé puis sommé de fermer ses portes, Jean-Luc Hélary explique qu’il avait assuré que les travaux de remise à niveau au sein de l’établissement seraient effectués en période de basse saison.
Il confirme que les activités sont toujours en cours en dépit du Stop Order de la Tourism Authority. « Je peux assurer que cette situation nous bouscule à court terme mais nous comptons nous concentrer sur l’activité historique du groupe qu’est l’immobilier », déclare le directeur d’Apavou. Le développement immobilier se fera à La Réunion comme à Maurice.
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