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Le surplus de liquidités profite à la bourse

31 juillet 2013, 09:52

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Le surplus de liquidités profite à la bourse

Malgré tous les facteurs qui touchent le secteur économique, la Bourse de Maurice maintient la forme. La raison majeure: une conjoncture marquée par un environnement de taux d’intérêt bas et par un excès de liquidités qui cherchent des débouchés plus rentables que l’épargne bancaire.

 

Même si la Bourse de Maurice tient la tête hors de l’eau, les investisseurs hésitent toutefois entre les actions et les obligations. Profitant de ces conditions de surliquidité et de taux d’intérêt bas, plusieurs grosses «corporates», à l’instar de la Mauritius Commercial Bank (MCB), d’Omnicane, de Lux Resorts, d’Alteo et du CIM Group, ont préféré se financer ou se refinancer au moyen de levées de dettes en Bourse. Ces opérations ont été des réussites avec des sursouscriptions des titres mis sur le marché.

 

Les investisseurs montrent, en effet, un certain intérêt pour les dettes du secteur privé car elles comportent des taux à rendements fixes dans la plupart des cas, mais qui offrent une rémunération supérieure au taux bancaire tout en représentant moins de risques qu’un investissement en actions.

 

En sus des instruments de dette classiques, les entreprises peuvent également émettre des obligations convertibles. Celles-ci donnent le droit à leurs détenteurs de les échanger contre un certain nombre d’actions prédéterminé. L’attrait pour les compagnies émettrices est qu’elles peuvent émettre des dettes à moindres coûts et n’ont pas à rembourser le principal si l’investisseur opte pour la conversion en «equity».

 

L’intérêt pour les instruments de dette ne contrarie pas pour autant l’appétit pour les marchés des actions. Les titres de la MCB, de la State Bank of Mauritius (SBM) et de New Mauritius Hotels (NMH) Ltd continuent à attirer les investisseurs, dont les étrangers. Le faible rendement sur les obligations du gouvernement et la récente baisse de 25 points de base du «Repo Rate» devraient contribuer à garder le marché des actions animé.

 

En tout cas, l’investisseur a aujourd’hui un plus grand choix pour placer son argent. Le marché des capitaux va continuer à se développer avec, d’une part, les entreprises qui cherchent de nouveaux moyens de financement et, d’autre part, des investisseurs qui demandent sans cesse de nouvelles structures pour faire fructifier leurs patrimoines financiers.