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Le père Sullivan : Les décideurs ne doivent pas oublier que les employés sont des humains

16 octobre 2011, 00:00

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Le père Sullivan : Les décideurs ne doivent pas oublier que les employés sont des humains

Les décideurs ne doivent pas seulement courir après le profit. Ils doivent se rappeler que leurs salariés sont des humains. Et fragiles. C’est le message rendu par le père Gérard Sullivan à l’occasion de la Messe des malades ce dimanche 16 octobre à Port-Louis.

Une bonne foule s’est réunie au monument de Marie Reine de la Paix, à Port-Louis, à 9h30 ce dimanche 16 octobre pour écouter l’homélie du père Gérard Sullivan. Sous un soleil de plomb, les moindres places à l’ombre, sous les arbres, voire sous l’unique tente dressée, ont été prises d’assaut.

Les personnes souffrantes ainsi que les infirmes ont tenu à être présentes à cette Messe des malades où le religieux a procédé à des prières à leur intention. Le point fort de l''''événement a été le message de l’abbé. Il a tenu à souligner que les malades jouent un rôle important dans notre société car c’est grâce à eux, dit-il, que l’on se souvient que l’humain est un être fragile.

«Face à la crise mondiale, beaucoup de décideurs ne savent plus quoi faire. Ils essaient de trouver des solutions et les gens se laissent entraîner dans ce système qui veut plus de productivité, plus d’argent. Au point d’oublier que les employés sont des humains fragiles », déclare l’abbé.

L’homélie a également été l’occasion pour le prêtre d’encourager les malades à garder espoir. Il a soutenu que c’est dans la souffrance que l’humain se souvient de Dieu. Il a rapporté le témoignage d’un malade qu’il a côtoyé durant ses derniers instants de vie. Il est décédé, cette année, des suites d’une tumeur.

«C’était un jeune homme qui lui aussi se sentait découragé. Il croyait que sa maladie était un échec. Mais c’est grâce à son témoignage que beaucoup de gens ont repris courage », a indiqué le père Sullivan.

Outre les malades, beaucoup de croyants ont fait le déplacement à cette messe. L’on pouvait remarquer la présence du ministre Hervé Aimée, entre autres. Thérèse est l’une des ferventes qui ne rate jamais cette messe annuelle. «Je fais toujours le déplacement de Roches-Brunes. Même si j’ai un peu mal à voyager, je le fais quand même», ajoute-t-elle.